Le Moyen-Orient est sous l'effet du phénomène de "dôme de chaleur".. Avertissements sur des risques croissants

Les pays du Moyen-Orient connaissent en août une vague de chaleur sans précédent qui a fait grimper les températures à des niveaux record, en raison du phénomène de "dôme de chaleur" qui retient l'air chaud au-dessus de la région et empêche l'évasion des masses d'air froides.
L'Irak a enregistré 52,6°C dans le sud, le Koweït plus de 50°C à Al-Jahra et à l'aéroport du Koweït, tandis que la chaleur dans le sud de l'Égypte a atteint 49°C avec une sensation de chaleur étouffante. La steppe jordanienne a enregistré 43°C et la capitale Amman 42°C, et la Syrie et la Palestine ont dépassé leurs moyennes annuelles de 8 à 10 degrés.
Dans le Maghreb, la température au Maroc a atteint 47°C à Tata et plus de 45°C à Fès et Marrakech, avec des conditions dépassant 40°C dans de vastes zones.
De même, l'Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie ont connu une hausse inhabituelle et un temps sec qui a affecté l'agriculture, en particulier dans le nord-ouest de l'Algérie et le nord-est de la Libye.
L'Organisation mondiale météorologique a averti que le changement climatique rend ces vagues plus fréquentes et plus intenses, appelant à renforcer les systèmes d'alerte précoce et les plans de protection des groupes les plus vulnérables.
Les experts affirment que la région se réchauffe plus rapidement que la moyenne mondiale, et que de telles vagues pourraient devenir courantes d'ici le milieu du siècle si les émissions ne sont pas réduites.
La National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis précise que le "dôme de chaleur" est un système de haute pression qui retient l'air chaud et l'amplifie progressivement, tout en réduisant les chances de dissipation de la chaleur ou de précipitations, ce qui entraîne des vagues plus longues et plus dangereuses.