L'armée israélienne admet avoir bombardé les environs de l'hôpital Nasser et annonce l'ouverture d'une enquête après la mort de civils

L'armée israélienne a annoncé, ce lundi, qu'elle avait mené une frappe aérienne près du complexe médical Nasser à Khan Younès, confirmant que le chef d'état-major avait ordonné une enquête préliminaire sur l'incident "dans les plus brefs délais".
Dans un communiqué officiel, l'armée a déclaré : "Nous regrettons tout dommage causé aux personnes non impliquées, et nous confirmons que nous ne ciblons pas les journalistes en tant que tels, et nous travaillons à réduire les dommages collatéraux autant que possible tout en préservant la sécurité de nos soldats".
Cette déclaration intervient quelques heures après un bombardement ayant visé le dernier étage de l'hôpital Nasser, faisant 19 morts, dont 4 journalistes, et blessant d'autres.
De son côté, l'Association de secours médical à Gaza a souligné qu'il "n'y a pas de zones sûres dans le secteur", accusant Israël de cibler les hôpitaux et les centres de santé de manière répétée et délibérée, mettant ainsi en danger la vie des civils et du personnel médical.
Pour sa part, des acteurs de la santé et des droits de l'homme ont appelé la communauté internationale à agir rapidement pour protéger les civils et les journalistes, tandis que les équipes de secours locales poursuivent leurs opérations dans des conditions humanitaires extrêmement difficiles.