AccueilActualitésCatégoriesÀ proposContact
Connexion
Matériaux de l'opinion
Diversifié
Communauté
Politique
Sport
Technologie
Économie
Actualités de la Syrie
Actualités mondiales

Contactez-nous

00971544747918
hello@tesaaworld.com
Dubai, Emirates

Liens rapides

  • Accueil
  • Actualités
  • Catégories
  • Tags
  • Conditions d'utilisation
  • Politique de confidentialité

Catégories

  • Matériaux de l'opinion
  • Diversifié
  • Communauté
  • Politique
  • Sport

Statistiques du site

Vues totales1,341,756
Total des publications57,656

2025TESAA•Tous droits réservés

Matériaux de l'opinion

Syrie et le conflit des grandes puissances sur les décombres de la guerre

August 8, 2025132 VuesTemps de lecture: 4 minutes
Syrie et le conflit des grandes puissances sur les décombres de la guerre
Taille de police
16
Syrie se transforme aujourd'hui en un champ de compétition entre trois grandes puissances : les États-Unis, la Russie et la Chine. Chacune d'entre elles cherche à dessiner la carte de l'influence dans la nouvelle Syrie.
Washington voit dans la chute du régime Assad une opportunité en or pour réaliser ce qu'elle a échoué à faire pendant des décennies, à savoir sortir la Syrie de l'axe russo-iranien. La visite du président américain Donald Trump en Arabie Saoudite et sa rencontre avec le ministre syrien des Affaires étrangères, ainsi que la levée des sanctions occidentales contre Damas, n'étaient pas de simples gestes diplomatiques passagers, mais faisaient partie d'une stratégie plus large pour relier la Syrie à l'Occident et en faire un allié stratégique. Cependant, le nouveau gouvernement syrien, bien qu'ouvert à l'Occident, comprend que la dépendance totale aux États-Unis signifie perdre toute carte de négociation avec Moscou ou Pékin. De plus, la rue syrienne, qui a souffert pendant des décennies sous un régime totalitaire, n'acceptera pas facilement que son pays se transforme en une base militaire ou politique pour une puissance étrangère.
Quant à la Russie, elle possède encore des atouts importants, notamment la base militaire à Tartous, qui est considérée comme sa porte d'entrée d'influence en Méditerranée. De plus, la visite du ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shibani, à Moscou, confirme que Damas ne souhaite pas couper complètement les ponts avec le Kremlin.

Cependant, le plus grand défi pour la Russie est de convaincre la nouvelle direction syrienne qu'elle peut offrir plus que ce que l'Occident propose. Dans le contexte des sanctions occidentales contre Moscou en raison de la guerre en Ukraine et de la récession de son économie, il lui est difficile de rivaliser avec les investissements américains ou du Golfe dans la reconstruction.

Alors que la compétition américano-russe s'intensifie, la Chine entre par la porte arrière, portant un sac plein d'investissements. L'initiative "Belt and Road" donne à Pékin un atout en Syrie, d'autant plus que Damas a un besoin urgent de centaines de milliards pour la reconstruction. La Chine a toujours été soucieuse de se présenter comme un partenaire économique non politique, ce qui en fait une option relativement acceptable pour le gouvernement syrien.

Cependant, la Chine fait face à un autre défi : comment investir en Syrie sans provoquer Washington ? La compétition mondiale entre les États-Unis et la Chine pourrait empêcher la Syrie de devenir un point central dans les projets de Pékin. De plus, l'influence iranienne en déclin en Syrie pourrait ouvrir la porte à la Chine pour combler le vide, mais cela ne se fera pas facilement dans le contexte de la vigilance américaine.
Le nouveau gouvernement syrien, d'une part, a besoin du soutien occidental pour sauver son économie en ruine, et d'autre part, ne peut pas se passer des Russes et des Chinois, qui peuvent être plus lents à donner, mais sont moins exigeants que l'Occident en ce qui concerne la souveraineté.

Le scénario le plus probable est que Damas essaie de jouer sur tous les tableaux, en adoptant une politique de "non-alignement pratique", c'est-à-dire en s'ouvrant à tous sans se soumettre à quiconque. Mais cette option est semée d'embûches, car les grandes puissances ne donnent rien gratuitement.
En fin de compte, la Syrie se trouve à un carrefour : soit elle réussit à tirer parti de cette compétition internationale en faveur de la reconstruction d'un État stable, soit elle se transforme en un autre champ de bataille par procuration, où les Syriens paient encore une fois le prix. Le choix entre ces deux voies ne sera pas déterminé à Moscou, Washington ou Pékin, mais à Damas elle-même.

kinan
Kenan Khodour

Partager l'actualité

Actualités similaires

Voir tout
Matériaux de l'opinion
Kenan KhodourKenan Khodour

Syrie et défis de la nouvelle génération dans la reconstruction

Dans une statistique préliminaire révélée par le ministre de l'Économie et de l'Industrie syrien Nidal al-Chaar, il est indiqué que le taux de chômage dépasse 60 %, tandis qu'il y a 2,7 millions de jeunes en dehors de l'éducation et du travail.

Matériaux de l'opinion
Kenan KhodourKenan Khodour

ملفات جديدة يفتحها فيدان بزيارة مفاجئة إلى دمشق

التقى وزير الخارجية التركي هاكان فيدان بالرئيس السوري أحمد الشرع، في زيارة جاءت بعد يومين فقط من تغييرات كبيرة في القيادة العسكرية التركية، تطرح أسئلةً حول أهداف أنقرة المتجددة في سوريا، والملفات التي تمت مناقشتها.

Matériaux de l'opinion
Kenan KhodourKenan Khodour

L'Amérique et la Chine... Un conflit féroce dans un monde en mutation

Peu à peu, la relation entre les États-Unis et la Chine est passée d'une coopération économique à une confrontation stratégique, oscillant entre guerres commerciales, sanctions technologiques et préparations militaires.

Matériaux de l'opinion
Kenan KhodourKenan Khodour

Syrie et le conflit des grandes puissances sur les décombres de la guerre

Syrie se transforme aujourd'hui en un champ de compétition entre trois grandes puissances : les États-Unis, la Russie et la Chine. Chacune d'entre elles cherche à dessiner la carte de l'influence dans la nouvelle Syrie.

Dernières actualités

Voir tout
Matériaux de l'opinion
Kenan KhodourKenan Khodour

Syrie et défis de la nouvelle génération dans la reconstruction

Dans une statistique préliminaire révélée par le ministre de l'Économie et de l'Industrie syrien Nidal al-Chaar, il est indiqué que le taux de chômage dépasse 60 %, tandis qu'il y a 2,7 millions de jeunes en dehors de l'éducation et du travail.

Technologie
Lubna NissaniLubna Nissani

Étudiants russes développent une fusée spatiale ultralégère

L'Université technique de la Baltique en Russie a annoncé un projet commun avec une entreprise à Saint-Pétersbourg pour développer une fusée spatiale ultralégère dans le but de l'utiliser pour lancer de petits satellites.

Actualités de la Syrie
Lubna NissaniLubna Nissani

Al-Chaibani rencontre le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés

Al-Chaibani rencontre le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés

Actualités de la Syrie
ديانا بركاتديانا بركات

Redémarrage d'un pipeline de pétrole entre Homs et Hama après 14 ans d'arrêt

La société de carburants de Homs a annoncé aujourd'hui, mardi 17 juin, le redémarrage de la ligne de transport des produits pétroliers (6 pouces) reliant les dépôts de Homs et Hama, après un arrêt de 14 ans, avec une capacité de transport de 2600 mètres cubes par jour.

Politique
Lubna NissaniLubna Nissani

بري : l'assemblée avec Tom Barak était "bonne et constructive"

Après la réunion avec l'envoyé américain Tom Barak, le président de la Chambre libanaise, Nabih Berri, l'a qualifiée de "bonne et constructive".