Rumeurs de négociations entre Israël et la Syrie : Dalati nie et confirme le maintien de la position officielle.

Le chef de la sécurité intérieure de la province de Soueida, le colonel Ahmed al-Dalati, a catégoriquement nié sa participation à toute négociation directe avec la partie israélienne, en réponse aux rumeurs récentes.

Lors d'une déclaration à la télévision syrienne officielle hier soir, mardi, al-Dalati a affirmé que ces allégations ne reposent sur aucune preuve, manquent de précision et de crédibilité, soulignant que la position de Damas est ferme et claire, et que le leadership syrien continue de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger le peuple syrien, défendre la souveraineté et l'unité territoriale en utilisant tous les moyens légitimes.

Cette négation intervient après que cinq sources bien informées ont révélé qu'Israël et la Syrie ont engagé des contacts directs, et ont tenu des réunions en face à face dans des zones frontalières au cours des dernières semaines pour apaiser les tensions et éviter un conflit, le colonel al-Dalati dirigeant ces réunions du côté syrien, selon l'agence Reuters.

Et selon trois des sources, plusieurs séries de réunions ont eu lieu dans la région frontalière, sur des territoires sous contrôle des forces israéliennes, dans le but d'examiner les questions de sécurité urgentes.

Al-Dalati avait précédemment été chargé de superviser le dossier de sécurité dans la province méridionale de Soueida, habitée par la minorité druze.

Il convient de noter qu'Israël a mené depuis décembre dernier, après la chute du régime du président Bachar al-Assad, des dizaines de frappes aériennes, maritimes et terrestres contre des bases militaires de l'armée syrienne, élargissant ses opérations dans la zone tampon et sur le plateau du Golan occupé, ainsi que dans le sud de la Syrie.

Cependant, l'intensité de ces frappes a diminué après la rencontre entre le président américain Donald Trump et le président syrien Ahmad Charaf à Riyad il y a deux semaines, où Trump a appelé à la normalisation avec Israël, une affirmation que les autorités syriennes ont ensuite niée, affirmant qu'elle n'avait pas été discutée lors de la réunion.