La Syrie signe le plus grand accord énergétique de son histoire en présence du président syrien et de l'envoyé américain.
May 29, 20254 vuesTemps de lecture: 3 minutes
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En présence du président Ahmed Al-Shar'a et de l'envoyé spécial américain en Syrie, Thomas Barak, le Palais du Peuple à Damas a été le théâtre de la signature d'un mémorandum d'accord historique entre le ministère syrien de l'Énergie et une alliance internationale dirigée par le groupe mondial UCC, ainsi que plusieurs grandes sociétés énergétiques mondiales, dans le but de renforcer les investissements dans le secteur de l'énergie pour une valeur allant jusqu'à 7 milliards de dollars, le plus grand accord d'investissement que la Syrie ait connu dans ce secteur à ce jour. Dans son discours lors de la cérémonie de signature, le ministre syrien de l'Énergie, l'ingénieur Mohammed Al-Bashir, a souligné que cet accord représentait un moment décisif et un véritable tournant dans l'histoire du secteur de l'électricité et de l'énergie en Syrie, visant à réhabiliter considérablement les infrastructures endommagées au fil des années à travers de grands projets basés sur les dernières technologies américaines et européennes. L'accord stipule : * La construction de quatre centrales électriques utilisant la technologie des turbines à gaz à cycle combiné (CCGT) dans les régions de Deir ez-Zor, Mhardeh, Zizoun dans la campagne de Hama, et Trefawi dans la campagne de Homs, avec une capacité de production totale de 4000 mégawatts. * La construction d'une centrale solaire d'une capacité de 1000 mégawatts dans la région de Wadiyan Al-Rabi' au sud de la Syrie. Ainsi, le projet fournira 5000 mégawatts d'électricité, ce qui entraînera : - Une augmentation du nombre d'heures d'alimentation électrique - L'amélioration des conditions de vie des citoyens - La stimulation du développement économique - Le lancement de projets d'énergie propre et renouvelable Le ministre Al-Bashir a souligné que cet accord ouvre la voie à une coopération régionale et internationale plus large, renforçant la position de la Syrie en tant que centre énergétique majeur dans la région. Le PDG du groupe Orbicon Holding, Ramiz Al-Khayyat, a expliqué que le projet contribuera à atteindre l'indépendance énergétique de la Syrie, marquant le véritable début de la reconstruction intégrale. Il a souligné que le projet créera 50 000 emplois directs et 250 000 emplois indirects, renforçant ainsi le marché du travail syrien et allégeant les charges de vie des citoyens. Al-Khayyat a exprimé sa gratitude au président syrien Ahmed Al-Shar'a, à l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, et au président américain Donald Trump pour leur rôle dans la création des conditions internationales et politiques propices à la réalisation de cet accord. De son côté, l'envoyé spécial américain en Syrie, Thomas Barak, a affirmé que les États-Unis mettent tout en œuvre pour soutenir le nouveau gouvernement syrien, annonçant la décision du président Trump du 13 mai de lever les sanctions américaines contre la Syrie, qualifiant cela de "décision audacieuse". Barak s'est dit optimiste quant à l'avenir de la Syrie, la décrivant comme "la mère des civilisations", et affirmant que l'administration américaine travaille à soutenir sa stabilité. L'accord a également été signé avec les sociétés Orbicon, Power International, Genghis Energy, et Calyon Energy, qui participeront toutes à la mise en œuvre du projet massif dans le cadre du plan de reconstruction du secteur de l'énergie en Syrie. Cet événement marque un nouveau départ dans le processus de redressement économique syrien, envoyant un message clair sur le retour du pays sur la carte internationale de l'investissement, alors que Damas aspire à davantage d'ouverture et de coopération avec ses partenaires régionaux et internationaux.