Netanyahu annonce la fin de "l'immunité" des dirigeants du Hamas et confirme : l'opération à Doha était israélienne et indépendante

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que les jours où les dirigeants du mouvement Hamas jouissaient d'une immunité "sont révolus pour de bon", en réponse aux frappes aériennes visant des hauts responsables du mouvement dans la capitale qatarie, Doha.
Cela a été dit lors d'un discours de Netanyahu lors d'un événement à l'ambassade américaine à Jérusalem, où il a déclaré : "Les jours d'immunité dont bénéficiaient les dirigeants (du Hamas) sont révolus... Nulle part... Je ne permettrai pas qu'un tel type d'immunité existe".
Il a précisé qu'il avait ordonné cette opération spéciale, en disant : "Pour régler les comptes avec les meurtriers, et pour garantir la sécurité des citoyens israéliens à l'avenir", selon ses propres mots.
Dans un contexte séparé, Netanyahu a lié la possibilité de mettre fin à la guerre à Gaza immédiatement à l'acceptation par le mouvement Hamas de la proposition de cessez-le-feu formulée par le président américain Donald Trump, affirmant qu'Israël avait accepté ses conditions.
Netanyahu a déclaré : "Israël a accepté les principes, la proposition formulée par le président Trump pour mettre fin à la guerre, en commençant par la libération immédiate de tous nos détenus". Ajoutant : "Si la proposition du président Trump est acceptée, la guerre peut se terminer immédiatement".
Pour sa part, l'armée israélienne a annoncé avoir mené des frappes aériennes ciblant "le commandement du Hamas" à Doha sous le nom "d'opération Sommet du feu", la qualifiant de "ciblée et précise".
Un communiqué émis par le bureau du Premier ministre israélien a confirmé que l'opération était "entièrement israélienne et indépendante", notant que "c'est Israël qui a pris l'initiative... Israël l'a exécutée, et Israël en assume l'entière responsabilité".
L'armée a indiqué que les cibles étaient des dirigeants "qui ont dirigé les activités du Hamas pendant des années et qui portent une responsabilité directe" pour l'attaque du 7 octobre et pour "la conduite de la guerre contre Israël".
Il n'était pas immédiatement clair qui étaient les dirigeants ciblés ou quel était leur sort à la suite de ces frappes, qui ont été condamnées par le Qatar et qualifiées d'attaque contre des bâtiments résidentiels abritant des responsables.