Dans un développement marquant des négociations complexes, Israël se prépare, à minuit ce mercredi, à libérer 625 prisonniers palestiniens, après un retard de plusieurs jours, en parallèle avec la remise par le Hamas des corps de quatre otages israéliens à l'Égypte.
Selon des sources bien informées, le Hamas remettra les corps de Tsahi Aidan, Itzik Algrate, Ohad Yahalomi et Shlomo Mentsour, tandis qu'Israël libérera 625 prisonniers palestiniens, dont 602 qui devaient être libérés samedi dernier, ainsi que 23 enfants et femmes.
Le "Club des prisonniers palestiniens" a confirmé que tous les libérés ce soir sont des habitants de la bande de Gaza, tandis que le sort des prisonniers de Cisjordanie et des exilés hors de la Palestine reste en attente, avec des attentes de libération demain.
Le service des prisons israélien a commencé à se préparer pour la libération des prisonniers, tandis que l'hôpital européen de Gaza à Khan Younis se prépare à les accueillir, dans une atmosphère d'attente populaire.
Du côté israélien, l'opération a été approuvée après des garanties des intermédiaires, malgré les tensions qui ont accompagné la remise précédente.
Contrairement aux échanges précédents, il semble que la remise des corps cette fois-ci se fera sans aucune démonstration militaire, le Hamas n'ayant pas invité les journalistes à couvrir l'événement, ce qui suggère des pressions intenses de la part des intermédiaires en réponse aux demandes israéliennes de mener l'opération calmement et sans cérémonies festives.
Bien que cette partie de l'accord soit mise en œuvre, la deuxième phase reste floue ; le Hamas a confirmé qu'il n'avait reçu aucune nouvelle proposition à ce sujet, mais a exprimé sa volonté de poursuivre l'accord, tandis que les intermédiaires continuent leurs efforts pour consolider les ententes et éviter tout obstacle qui pourrait retarder l'exécution de la prochaine phase.
Cette transaction, qui soulève de nombreuses questions sur l'équilibre des échanges, reste une étape cruciale dans le processus de désescalade, mais ce n'est pas nécessairement la fin des négociations complexes entre les deux parties.