Le roi Abdallah II réaffirme le refus de la Jordanie concernant la colonisation et la "Grande Israël"

Le roi jordanien Abdallah II a confirmé, lors de sa rencontre lundi avec une délégation du Congrès américain, le refus catégorique de la Jordanie des déclarations israéliennes concernant ce qui est connu sous le nom de "Grande Israël", soulignant que la colonisation et les mesures unilatérales en Cisjordanie constituent une "violation du droit international et une atteinte flagrante au droit du peuple palestinien à établir son État indépendant".
La délégation américaine comprenait les sénateurs Markwayne Mullin et Joni Ernst, ainsi que les représentants Jason Smith et Jimmy Panetta, et la rencontre a discuté des développements régionaux, notamment en Syrie, le roi soulignant l'importance de "soutenir ses efforts pour maintenir sa sécurité, sa stabilité, sa souveraineté et l'unité de son territoire".
Concernant la bande de Gaza, le roi a appelé à "la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et à garantir l'acheminement de l'aide humanitaire par tous les moyens", exprimant le refus de la Jordanie de toute tentative israélienne de "consolider l'occupation à Gaza ou d'étendre le contrôle militaire sur celle-ci".
La rencontre a également abordé le rôle américain dans le renforcement de la stabilité régionale, en affirmant "la solidité du partenariat stratégique entre la Jordanie et les États-Unis et la volonté de le développer".
Cela survient alors que le Premier ministre israélien occupant Benjamin Netanyahu continue de parler de la "Grande Israël", qui a révélé des "ambitions expansionnistes incluant les territoires palestiniens occupés, et des parties de la Jordanie, du Liban, de la Syrie et de l'Égypte", exacerbant ainsi les tensions dans la région.