La Cour suprême d'Iran confirme la peine de mort de l'activiste ouvrière Sharifa Mohammadi

La Cour suprême d'Iran a confirmé la peine de mort prononcée contre l'activiste ouvrière éminente Sharifa Mohammadi, la rendant définitive et non susceptible d'appel, selon ce qu'a rapporté le journal local Shargh par l'intermédiaire de son avocat Amir Reisiann.
Reisiann a déclaré que l'instance judiciaire, qui avait annulé le jugement précédemment en raison de ce qu'il a qualifié de "flous juridiques", a cette fois-ci validé le jugement de manière définitive.
Les autorités de sécurité avaient arrêté Sharifa Mohammadi en décembre 2023 dans la ville de Rasht, au nord de l'Iran, et lui avaient imputé des accusations d'appartenance au groupe "Komala", l'un des partis kurdes d'opposition.
En juillet 2024, la Cour de la "Révolution islamique" de Rasht a prononcé une peine de mort contre Mohammadi pour "rébellion armée contre le régime", ce qui a suscité un large débat et des critiques de la part d'organisations de droits humains.
Avec cette confirmation, l'activiste détenue dans la prison de Lakan à Rasht est menacée d'exécution, dans l'attente de réactions internationales et de réponses des organisations de droits de l'homme.