L'Iran nie avoir l'intention de fermer le détroit d'Hormuz

Dès que les États-Unis ont frappé les installations iraniennes, les analyses ont immédiatement envisagé les scénarios les plus extrêmes et la colère que l'Iran pourrait exprimer. De nombreux médias ont relayé des informations selon lesquelles Téhéran envisageait de fermer le détroit d'Hormuz dans les heures à venir, ce qui pourrait provoquer un séisme commercial et économique pour de nombreux pays du monde, qu'ils soient exportateurs ou importateurs.
Des sources officielles en Iran ont démenti aujourd'hui, dimanche, la véracité des rapports circulant sur certains sites d'information, qui prétendaient que des hauts responsables des Gardiens de la Révolution avaient déclaré que l'Iran avait l'intention de fermer le détroit d'Hormuz en réponse à l'attaque américaine.
L'agence "Nour News", affiliée au Conseil suprême de sécurité nationale iranien, a également affirmé que ces allégations étaient fausses et mensongères, ajoutant que toute décision concernant des mouvements militaires ne pouvait être prise que par le biais de communiqués officiels émanant des autorités compétentes des forces armées iraniennes.
Les autorités ont appelé les médias et le public à ne pas se laisser emporter par les rumeurs ou les informations non vérifiées en cette période sensible.
Auparavant, des médias locaux iraniens ont rapporté que le général Ali Reza Tangsiri, commandant de la marine des Gardiens de la Révolution iraniens, avait déclaré que le détroit d'Hormuz serait fermé dans les prochaines heures.