En raison de la pression du travail et des relations politiques.. Musk renonce à fonder "le Parti d'Amérique"

Après que l'idée de fonder "le Parti d'Amérique" a suscité un large débat, le milliardaire Elon Musk a annoncé qu'il renonçait à poursuivre le projet pour le moment, selon des rapports de presse.
Un rapport publié par le "Wall Street Journal" sur la base de sources bien informées a indiqué que Musk a décidé de retarder les plans de lancement du parti, qu'il avait promu début juillet dernier comme une alternative au bipartisme dominant. Son désir de "se consacrer à Tesla et SpaceX", ainsi que son souci de "maintenir de bonnes relations avec des députés républicains comme le vice-président JD Vance", l'ont poussé à reporter temporairement ces plans.
Les sources ont révélé que "les réunions concernant le Parti d'Amérique ont été annulées", ce qui indique un changement d'intérêt de Musk vers un plus grand focus sur ses affaires commerciales. Cependant, l'idée n'a pas été complètement écartée, car les initiés n'ont pas exclu "la possibilité de relancer l'initiative plus tard, surtout avec l'approche des élections de mi-mandat".
Ce recul intervient seulement un mois après les premières déclarations de Musk concernant son intention de lancer un nouveau parti pour représenter les Américains désireux d'une option différente. Il semble que les craintes de nuire à ses alliances politiques aient été un facteur déterminant, car ses proches ont suggéré que "s'il allait de l'avant avec la création du parti, cela pourrait nuire à sa relation avec Vance et mettre en péril son soutien futur, surtout s'il se présentait à la présidence en 2028".
Bien que Musk n'ait pas officiellement nié la possibilité de lancer le parti à l'avenir, les rapports indiquent que ses efforts politiques ont pris une tournure plus concentrée sur le soutien direct, puisque "sa campagne pour 2024 a dépensé environ 300 millions de dollars pour soutenir Trump et d'autres républicains, et Vance reste l'un des principaux bénéficiaires potentiels de son soutien politique et financier".
L'idée du nouveau parti a été précédemment "accueillie avec moquerie et désinvolture par certains républicains", dans une démarche perçue comme visant à maintenir la cohésion du parti avant les élections de mi-mandat, qui pourraient être compliquées si des voix républicaines se divisaient en faveur d'un troisième parti.