Division au sein de l'équipe israélienne de négociation sur l'avancement des discussions à Gaza

Des médias israéliens ont révélé, le mardi 12 août, qu'il existe une "division au sein de l'équipe de négociation israélienne" concernant la possibilité de faire des progrès dans les négociations visant à parvenir à un accord sur l'échange de prisonniers et un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
L'Autorité de diffusion israélienne a rapporté, citant des sources informées non identifiées, qu'il y a des "désaccords d'opinion entre les membres de l'équipe concernant l'utilité de poursuivre les négociations, même si un accord partiel est proposé". L'Autorité n'a pas divulgué de détails supplémentaires sur la nature de ces désaccords.
Dans ce contexte, les sources ont indiqué qu'une délégation du mouvement Hamas est arrivée au Caire pour discuter d'une nouvelle initiative comprenant une "offre globale" qui inclut la libération des cinquante prisonniers qu'elle détient, ainsi que la question de "son désarmement", mais le mouvement n'a pas commenté officiellement la visite ou toute nouvelle proposition égyptienne pour un cessez-le-feu.
Il est à noter que le Hamas a précédemment et à plusieurs reprises rejeté toute proposition concernant "son désarmement ou son retrait de Gaza", affirmant que tout arrangement futur pour la région "doit être réalisé par un consensus palestinien".
D'autre part, l'Autorité de diffusion israélienne a prévu que "les médiateurs internationaux intensifient leur pression sur Israël et le Hamas dans les jours à venir" pour les ramener à la table des négociations.
Dans ce cadre, le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdel Aty, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse que l'Égypte "travaille sans relâche en coopération avec ses partenaires de médiation (Qatar et États-Unis) pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza".
Abdel Aty a ajouté : "Nous poussons en faveur de la reprise du processus de négociation à Gaza, et il y a encore une possibilité si les bonnes intentions sont présentes et s'il y a une volonté politique d'aboutir à un accord complet et à une offre globale qui mette fin à la guerre".