Assurer la tranquillité des habitants et renforcer le rôle des institutions de l'État... Déploiement de 10 000 soldats au sud du Litani

Face aux tensions et aux grands défis auxquels sont confrontées les frontières libano-palestiniennes, en parallèle avec l'escalade de l'affrontement entre l'Iran et Israël,
le président libanais, Michel Aoun, a annoncé jeudi une augmentation du nombre de soldats de l'armée dans le sud du Litani à 10 000 soldats", soulignant que "la présence de l'armée libanaise dans les zones frontalières rassure les habitants et renforce le rôle des institutions de l'État dans les villes et villages du sud".
Cela s'est produit lors de la réception de l'ambassadeur américain en Turquie et envoyé spécial du président Donald Trump pour le dossier syrien, Thomas Barak, en présence de l'ambassadrice des États-Unis au Liban, Lisa Johnson, selon un communiqué de la présidence libanaise.
Il a souligné que "les unités de l'armée déployées au sud du Litani continuent d'appliquer la résolution 1701 de manière exhaustive en ce qui concerne le démantèlement des manifestations armées, la confiscation des armes et des munitions et l'interdiction de toute présence armée autre que les forces de sécurité, mais elles n'ont pas pu jusqu'à présent accomplir leur mission en raison de la poursuite de l'occupation israélienne des cinq collines et de leurs environs".
Le président Aoun a salué "le soutien apporté par les États-Unis à l'armée libanaise", exprimant "son espoir de poursuivre ce soutien, en particulier en ce qui concerne l'équipement de l'armée en armes, équipements et véhicules nécessaires pour lui permettre d'accomplir pleinement ses missions".
Les discussions ont porté sur les mesures prises par le Liban pour réaliser le principe de l'exclusivité de la possession d'armes, et le président Aoun a affirmé que "les contacts sont en cours dans ce domaine, tant au niveau libanais que palestinien", exprimant "son espoir qu'ils se renforcent après la stabilisation de la situation qui a été perturbée dans la région en raison de l'intensification du conflit israélo-iranien".