L'Inde a annoncé la mort de cinq de ses soldats dans des affrontements avec les forces pakistanaises, tout en confirmant avoir tué de nombreux militants suspects lors de frappes militaires visant le Pakistan.
Cela survient après quatre jours d'affrontements intenses entre les deux pays nucléaires, les deux parties étant proches d'une guerre totale après s'être attaquées mutuellement avec des drones et des missiles sur des sites militaires.
Cependant, samedi, un accord de cessez-le-feu a été conclu par l'intermédiaire des États-Unis, selon l'agence Bloomberg.
Malgré des rapports d'infractions au cessez-le-feu dans les premières heures suivant son annonce, le cessez-le-feu semblait tenir bon dimanche.
Au cours des derniers jours, l'Inde et le Pakistan se sont mutuellement accusés d'escalade des tensions le long de la frontière contestée au Cachemire, ces affrontements incluant des attaques contre des zones résidentielles et des villes non contestées, entraînant la fuite de dizaines de milliers de personnes.
Les récentes tensions ont commencé le 22 avril dernier après une attaque ayant entraîné la mort de 26 civils, principalement des touristes dans la région de Jammu-et-Cachemire en Inde, l'Inde accusant le Pakistan d'être impliqué dans l'attaque, ce que Islamabad a nié.
Malgré l'annonce du cessez-le-feu, la joie des habitants des zones touchées a été de courte durée, car beaucoup ont commencé à rentrer chez eux pour trouver leurs maisons détruites et inhabitable, les plongeant dans l'incertitude quant à l'avenir.
Bharrat Ahmad, un habitant local, a averti que le retour à la vie normale en ces temps de tensions ne serait possible que si le calme complet était rétabli, soulignant que la guerre pourrait éclater à tout moment.
Il convient de noter que le cessez-le-feu visait à apaiser la confrontation militaire la plus dangereuse entre l'Inde et le Pakistan depuis des décennies, mais les tensions persistent, les deux parties continuant de s'accuser mutuellement de violer l'accord.