Un plan israélien pour construire des milliers d'unités à E1 .. Le rêve d'un État palestinien est-il terminé ?
August 14, 202584 VuesTemps de lecture: 2 minutes
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Le ministre des Finances israélien Bezalel Smotrich a donné son feu vert hier mercredi à la construction de 3400 unités de colonisation dans la zone stratégique contestée "E1" près de Jérusalem, selon ce qu'a rapporté la chaîne 12 israélienne.
Smotrich a considéré que cette expansion coloniale "enterre l'idée de la création d'un État palestinien".
La zone "E1" se situe entre le nord et le sud de Jérusalem et constitue un point de rupture vital empêchant la continuité géographique entre ces zones, renforçant ainsi le contrôle israélien sur les terres contestées.
Dans le même contexte, l'agence de presse palestinienne "Wafa" a révélé qu'Israël avait lancé 6 appels d'offres pour construire et étendre de nouvelles colonies, incluant 4000 unités de colonisation dans la colonie "Ariel" située sur des terres du gouvernorat de Salfit, et la colonie "Ma'ale Adumim" sur des terres du gouvernorat de Jérusalem.
L'Autorité de résistance au mur et à la colonisation a précisé que les six appels d'offres étaient répartis entre trois pour l'extension du nouveau quartier "Ariel Ouest" pour construire 730 unités de colonisation, et trois autres pour l'extension de la colonie "Ma'ale Adumim", dont le premier est l'appel d'offre numéro 320/2025 visant à construire 2902 nouvelles unités.
L'Autorité a ajouté que les plans d'extension de "Ma'ale Adumim" avaient été approuvés en juillet dernier, tandis que les plans d'extension de "Ariel" avaient été approuvés en mai, ce qui soulève des questions sur la rapidité de la mise en œuvre de ces étapes et reflète la détermination de l'occupation à imposer de nouveaux faits sur le terrain palestinien.
L'Autorité a également indiqué que la carte jointe à l'appel d'offre pour "Ariel Ouest" montre un site situé à plus de deux kilomètres de la colonie "Ariel" actuelle, ce qui soulève la possibilité de créer une nouvelle colonie sans annonce officielle, dans une démarche qui reflète l'expansion coloniale continue.
