Le conflit entre Athènes et Tripoli s'intensifie .. et un message grec aux Nations Unies

August 7, 202576 VuesTemps de lecture: 2 minutes
Le conflit entre Athènes et Tripoli s'intensifie .. et un message grec aux Nations Unies

Le conflit maritime en Méditerranée orientale s'intensifie, après que la Grèce a adressé un message officiel au secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, et a également émis une note diplomatique au gouvernement d'unité nationale à Tripoli, confirmant son rejet total des revendications maritimes libyennes, les considérant comme "dépourvues de toute base légale" selon ce qu'a rapporté le journal Kathimerini.

Dans le message, Athènes a souligné ses droits souverains sur son plateau continental et ses ressources naturelles dans les zones maritimes concernées, en particulier dans la région située au sud du Péloponnèse et de l'île de Crète, indiquant que ces zones relèvent entièrement de sa juridiction selon le droit maritime international.

Le message a également mentionné que ces zones avaient été publiées depuis 2014 dans les publications officielles de l'Union européenne et dans les publications nationales, sans que la Libye n'exprime d'objection jusqu'à présent, ce qu'Athènes a considéré comme une acceptation implicite de la part libyenne.

La Grèce a également critiqué vivement le mémorandum d'entente maritime signé entre la Turquie et la Libye en 2019, le considérant comme ignorant l'existence des îles grecques telles que la Crète et les îles du Dodécanèse, et donc "sans effet légal".

Appel à reprendre les négociations : Athènes a annoncé la formation d'un nouveau comité technique présidé par la vice-ministre des Affaires étrangères, Alexandra Papadopoulou, pour reprendre les discussions sur la délimitation des frontières maritimes et de la zone économique exclusive, des négociations qui sont suspendues depuis 2011.

Rejet des lignes maritimes libyennes : Le message a contesté les lignes de base droites déclarées par la Libye en 2005, considérant que la ligne de fermeture de la baie de Syrte était contraire au droit international, affirmant que ces mesures étaient illégales et ne reflétaient pas la réalité géographique ou le droit maritime.

Position légale ferme : La Grèce a réaffirmé sa position ferme selon laquelle, en l'absence d'accords de délimitation des frontières, il convient de se baser sur la ligne médiane équidistante de la terre la plus proche, considérée comme la frontière la plus appropriée selon le droit international.

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