Qui est Hussein Abdullah Al-Salameh ? Découvrez le nouveau chef du renseignement général syrien.

Dans le cadre d'une stratégie inscrite dans le plan de restructuration des institutions de sécurité en Syrie, Hussein Abdullah Al-Salameh a été nommé chef des services de renseignement généraux syriens.

Originaire de la ville d'Al-Shuhail dans la campagne de Deir ez-Zor orientale, Al-Salameh est l'une des figures les plus marquantes de la scène syrienne, avec des rôles variés entre militaire et politique, se distinguant par son influence majeure dans la région orientale.

Avant de devenir chef des services de renseignement, Al-Salameh était l'un des principaux dirigeants du "Hayat Tahrir al-Sham", occupant de nombreux postes de direction et administratifs au cours des années de la révolution syrienne.

Malgré son large impact dans l'aile militaire du Hayat, Al-Salameh a choisi ultérieurement de passer à des rôles politiques et administratifs.

En 2025, il a été chargé de gérer les provinces de Deir ez-Zor, Raqqa et Hassaké après l'effondrement du régime, mais a démissionné peu de temps après, citant les complexités tribales et administratives dans la région orientale, qui constituaient des défis majeurs à son maintien en poste.

Al-Salameh n'a pas limité son rôle au domaine militaire et administratif, devenant une figure clé dans les négociations de l'État syrien avec les "Forces démocratiques syriennes" (FDS), menant de nombreuses rondes de négociations importantes pour réaliser l'unité territoriale syrienne et construire un consensus national, une mission hautement sensible face aux complexités internationales et locales.

Hussein Al-Salameh est membre de la tribu Al-Akidat, l'une des plus grandes tribus de Deir ez-Zor et de Syrie, renforçant ainsi sa position sociale et lui conférant une influence étendue au niveau local et national.

En plus de son rôle éminent en politique et dans les négociations, sa nomination à ce poste reflète un changement marquant dans sa carrière, passant du militaire aux rôles de leadership au sein des institutions gouvernementales et de sécurité, suscitant de larges interrogations sur les évolutions du paysage syrien à venir.