Des manifestations violentes près de la maison de Netanyahu exigent un échange de prisonniers avant l'assaut sur Gaza
September 3, 2025226 VuesTemps de lecture: 3 minutes

Taille de police:
16
Le rythme des manifestations en Israël a augmenté aujourd'hui mercredi, avec des affrontements entre des manifestants en colère et les forces de police près de la maison du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le quartier de Rehavia à Jérusalem, au milieu d'appels pressants à conclure un accord d'échange de prisonniers avec le Hamas, avant l'exécution de l'attaque prévue sur la ville de Gaza.
Les manifestants, dans ce qui est devenu connu sous le nom de "Jour de l'agitation", ont mis le feu à des conteneurs à ordures et à des pneus de voitures, causant d'importants dégâts matériels dans les quartiers de Rehavia et Givat Ram, y compris des dommages à plusieurs véhicules, selon ce qu'a déclaré la police israélienne dans un communiqué officiel.
La police a ajouté que plusieurs habitants des bâtiments proches avaient été évacués par mesure de précaution, confirmant qu'aucune blessure n'avait été signalée.
Le communiqué a confirmé que les équipes de pompiers et de secours avaient réussi à maîtriser les flammes, qualifiant l'incident d'"acte illégal et irresponsable", présentant un danger pour la vie des citoyens.
* Les manifestations s'étendent et s'intensifient
Dans un contexte connexe, un certain nombre de manifestants se sont rassemblés sur le toit de la bibliothèque nationale de Jérusalem, en protestation contre l'inaction du gouvernement à parvenir à un accord menant à la libération des prisonniers israéliens détenus dans la bande de Gaza, tandis que la police est intervenue et les a évacués par la force, selon ce qu'a rapporté la chaîne 12 israélienne.
Une caravane de voitures de protestation est également partie du carrefour de Latroun en direction de Jérusalem, au milieu d'appels répétés à mettre fin à la guerre à Gaza et à se concentrer sur le retour des prisonniers avant qu'il ne soit trop tard.
Ces mouvements populaires sont dirigés par l'organisation "Les défenseurs des droits des otages à Gaza", qui a lancé la campagne "Jour de l'agitation" pour mettre en lumière la souffrance des prisonniers israéliens et faire pression sur le gouvernement israélien pour qu'il accepte l'accord d'échange proposé et mette fin à la guerre qui dure depuis des mois.
* Le Hamas accepte et Netanyahu refuse
Ces manifestations surviennent alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté la dernière offre faite par les intermédiaires, qui stipulait un cessez-le-feu et la conclusion d'un accord d'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas, selon ce qu'a confirmé l'intermédiaire qatari mardi.
En revanche, le Hamas a annoncé son accord sur l'offre, ce qui augmente la pression sur le gouvernement israélien de la part des familles des prisonniers et des organisations de défense des droits.
* Un danger imminent pour la vie des prisonniers
Les familles israéliennes vivent dans un état d'anxiété croissante, surtout avec l'approche de l'opération militaire prévue de l'armée israélienne dans la ville de Gaza, où l'on pense que certains prisonniers sont encore détenus.
Beaucoup craignent qu'une opération militaire à grande échelle ne conduise à la mort de ceux qui restent.
Selon les dernières estimations officielles israéliennes, environ 20 prisonniers israéliens seraient encore en vie dans la bande de Gaza, tandis que la mort de 28 autres a été confirmée depuis le début de la guerre en octobre 2023.
* Une colère intérieure croissante
Le gouvernement de Netanyahu fait face à de vives critiques de la part des familles des prisonniers et de l'opinion publique, qui estiment que la poursuite des opérations militaires sans parvenir à un accord d'échange met en danger la vie des détenus.
La capitale est devenue le théâtre d'une large colère populaire, qui pourrait annoncer une expansion des manifestations dans les jours à venir, si le gouvernement continue de rejeter les solutions diplomatiques proposées.