La FINUL au Sud-Liban : Aoun refuse le retrait avant l'exécution de la résolution 1701

Alors que la mission des troupes de la "FINUL" au Sud-Liban touche à sa fin à la fin du mois d'août, le président libanais Joseph Aoun a réaffirmé, lors de sa rencontre avec le commandant de la force internationale, le général Diodato Abagnara, son attachement à la présence des troupes des Nations Unies dans le sud pendant toute la durée nécessaire à l'exécution complète des dispositions de la résolution internationale 1701.

Aoun a souligné l'importance de la poursuite de la coopération entre l'armée libanaise et les troupes de la "FINUL", ainsi que le soutien aux habitants des villes et villages du sud, en insistant sur la nécessité de compléter le déploiement de l'armée libanaise jusqu'aux frontières internationales pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région.

Cette affirmation intervient alors que le Conseil de sécurité des Nations Unies a commencé hier, lundi, à discuter d'un projet de résolution présenté par la France pour prolonger le mandat des troupes de la "FINUL" au Sud-Liban d'un an supplémentaire jusqu'au 31 août 2026, en vue de leur retrait progressif de la région.

Ce projet fait face à l'opposition d'Israël et des États-Unis, qui demandent de ne pas prolonger le mandat de la force déployée depuis 1978 à la frontière libano-israélienne.

Le projet de résolution comprend un paragraphe exprimant "la détermination du Conseil de sécurité à œuvrer pour le retrait" des troupes de la "FINUL" afin que le gouvernement libanais devienne le seul garant de la sécurité dans le sud.

Il convient de rappeler que le gouvernement libanais avait précédemment approuvé, plus tôt ce mois-ci, le retrait des armes du Hezbollah et la limitation des armes aux mains de l'État, ce qui constitue l'un des points de la résolution 1701 qui a été émise après la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah, et qui stipule également le retrait du parti du sud du fleuve Litani et la fin des manifestations armées dans le sud libanais.

Les quinze membres du Conseil de sécurité doivent voter sur le projet de résolution le 25 août, avant la fin du mandat de la "FINUL" à la fin de ce mois.