Deux membres du Congrès américain proposent un projet de loi pour mettre fin aux sanctions contre la Syrie

Les députées américaines Ilhan Omar (Démocrate) et Anna Paulina Luna (Républicaine) ont présenté un projet de loi à la Chambre des représentants américaine visant à lever les sanctions économiques contre la Syrie, dans ce que les députées ont qualifié d'"opportunité historique" pour soutenir la stabilité dans la région.
Dans une déclaration publiée par Omar sur le site de la Chambre des représentants : "Le changement radical en Syrie, avec la chute de la dictature du régime d'Assad après des décennies de répression, ouvre la voie à de nouvelles opportunités de coopération pour améliorer les conditions des Syriens. Il est temps de mettre fin à ces sanctions."
La députée démocrate a souligné dans sa déclaration : "Les sanctions ne sont pas un outil légitime pour punir les peuples en les affamant ou en détruisant leurs économies. Si nous sommes réellement engagés dans la recherche de la paix et de la stabilité, il est impératif de mettre fin à cette guerre économique stérile." Indiquant que l'objectif de la loi est de donner à la Syrie "une chance de se rétablir et de se reconstruire."
De son côté, la députée républicaine Anna Paulina Luna a mis l'accent sur la "vision stratégique" du projet, en déclarant : "Cette loi aidera la Syrie à construire une société durable et juste, notamment après l'engagement de son gouvernement en faveur de la paix et du respect des libertés." Exprimant son espoir de "renforcer les relations américano-syriennes pour réaliser des intérêts communs."
Le projet de loi propose d'annuler toutes les sanctions américaines actuellement imposées à la Syrie, y compris les législations connexes, mettant ainsi officiellement fin à l'embargo global imposé par le Congrès sur divers secteurs syriens.
Il convient de noter que cette initiative intervient après des mois de l'annonce par le président américain Donald Trump lors de sa visite à Riyad en mai dernier de son intention de lever les sanctions contre la Syrie, comme première étape vers la normalisation des relations entre les deux pays.