Trump menace de nouvelles sanctions contre la Russie et exige un engagement collectif des pays de l'OTAN

Bien que les exportations d'énergie soient une artère essentielle de l'économie russe, le renforcement des restrictions suscite des craintes d'une augmentation des prix du pétrole à l'échelle mondiale, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur les économies des pays occidentaux et affaiblir le soutien populaire aux sanctions.
Dans ce contexte, les ministres des Finances du G7 ont discuté lors de leur dernière réunion de la possibilité d'imposer des droits de douane sur les pays qui seraient soupçonnés de fournir un soutien économique indirect à la Russie, dans une tentative d'élargir le cercle de la pression internationale.
Ces mouvements interviennent au milieu de critiques internes à l'égard de Trump, qui avait précédemment fixé des délais pour réduire l'escalade russe sans suivre de mesures concrètes, ce qui a soulevé des questions sur la sincérité de Washington dans la gestion de ce dossier.
Dans un développement notable, le Centre de recherche sur l'énergie et l'air propre a révélé que la Turquie, membre de l'OTAN, est devenue le troisième plus grand importateur de pétrole russe après la Chine et l'Inde, ce qui la place dans une position délicate dans l'équation des sanctions.
Lors du week-end qu'il passe dans son club privé dans le New Jersey, Trump a proposé d'imposer des droits de douane élevés sur la Chine, allant de 50 % à 100 %, dans le but de réduire sa coopération économique avec la Russie, et a également imposé des droits supplémentaires sur les marchandises indiennes en raison de la poursuite de New Delhi dans l'importation de pétrole russe, sans prendre de mesures similaires à l'égard de Pékin.