Le président américain Donald Trump a annoncé un accord officiel pour un cessez-le-feu complet entre Israël et l'Iran, indiquant que la guerre prendra fin dans les 24 heures, et que le cessez-le-feu entrera officiellement en vigueur à 4 heures du matin GMT mardi.
Trump a confirmé dans un post sur son compte "Truth Social" qu'une longue guerre qui aurait entraîné une large destruction dans la région a été évitée, félicitant les deux pays pour leur courage et leur intelligence pour mettre fin à cette guerre qui a duré 12 jours.
Trump a souligné que la réponse iranienne aux frappes américaines a été faible, avec 13 missiles sur 14 lancés par l'Iran abattus, remerciant l'Iran pour avoir informé les États-Unis des attaques tôt, et exprimant sa gratitude à l'émir du Qatar pour ses efforts en faveur de la paix.
Le ministère américain de la Défense avait annoncé la plus grande opération de son histoire contre des sites nucléaires iraniens en utilisant 75 armes et 182 tonnes d'explosifs avec des avions furtifs B-2, l'opération ne durant que 25 minutes.
Trump a affirmé que les sites frappés par les États-Unis ont été complètement détruits, considérant les nouvelles qui remettent cela en question comme "fausses".
Il a déclaré que les dégâts étaient énormes, en particulier dans les installations souterraines.
De son côté, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid au Qatar avec plusieurs missiles en réponse aux frappes américaines, tandis que le Qatar a affirmé son droit de riposter directement.
Cependant, Trump a souligné que les États-Unis ne sont pas en guerre avec l'Iran mais avec son programme nucléaire.
Des sources américaines ont indiqué que sept bombardiers B-2 ont participé à l'opération, effectuant un vol de 18 heures pour larguer 14 bombes pénétrantes sur trois sites nucléaires iraniens à Fordow, Ispahan et Natanz.
Les frappes ont impliqué plus de 20 missiles Tomahawk et au moins 125 avions militaires.
Les hauts responsables de l'administration Trump ont également affirmé que les frappes n'avaient pas pour but de changer le régime iranien, exhortant Téhéran à éviter une réponse militaire et à opter pour la négociation.
Ce développement survient alors que les États-Unis mettent en garde contre la préparation des forces à se défendre en cas de réponse iranienne, tout en continuant la surveillance et l'évaluation des dommages causés aux sites nucléaires iraniens.
Au milieu de ces événements, une atmosphère d'attente prudente règne dans la région, avec des signes émergents d'un possible apaisement après des jours d'escalade militaire intense.