Dans son premier commentaire sur l'assassinat de l'activiste conservateur et fondateur de l'organisation Turning Point USA, Charlie Kirk, le président américain Donald Trump a accusé ce qu'il appelle "l'extrême gauche" de faire obstacle à l'unité de la nation, affirmant qu'il est à l'origine d'un climat de haine qui attise la violence politique dans le pays.
Dans une interview téléphonique avec le réseau NBC, hier soir, Trump a déclaré :
"J'aimerais voir notre nation guérir ses blessures, mais nous faisons face à un groupe de fous de la gauche radicale, qui n'ont jamais été justes et ne le seront jamais".
* Le suspect : un jeune de l'Utah sans antécédents criminels
La police américaine a annoncé que Taylor Robinson (22 ans), de l'État de l'Utah, est le suspect dans la fusillade qui a conduit à la mort de Kirk sur le campus de l'Université de l'Utah Valley.
Le gouverneur républicain de l'État, Spencer Cox, a déclaré que Robinson avait récemment manifesté un intérêt croissant pour la politique, ayant déjà mentionné lors d'un dîner familial la visite potentielle de Kirk dans l'État.
Les autorités ont également trouvé des douilles de balles portant des messages liés à l'incident, tandis que l'agence Associated Press a rapporté que Robinson est enregistré comme électeur indépendant et n'a jamais été condamné pour des crimes.
* Trump intensifie : Soros impliqué et nous enquêterons sous "RICO"
Dans une escalade remarquable, Trump a lancé des accusations directes contre le milliardaire démocrate George Soros, fondateur de Open Society Foundations, l'accusant d'être impliqué dans l'assassinat de Kirk, en disant :
"C'est un homme mauvais, il mérite la prison. Nous allons ouvrir une enquête contre lui en vertu des lois sur le crime organisé RICO".
* La fondation Soros répond : les accusations sont fausses et dangereuses
De son côté, la fondation Open Society (Open Society Foundations) fondée par Soros en 1993, a répondu par une déclaration sur la plateforme "X", niant catégoriquement toute implication dans des actes de violence, affirmant que :
"Notre mission est de promouvoir les droits de l'homme, la justice et les principes démocratiques. Nous ne finançons pas des manifestations violentes, et ces accusations sont fausses et dangereuses".
La fondation a ajouté qu'elle soutient les libertés fondamentales telles que la liberté d'expression et le droit de manifester pacifiquement, soulignant que ces valeurs représentent le cœur de toute véritable démocratie.
* Les républicains demandent une enquête approfondie .. et les démocrates répondent
Les déclarations de Trump ont trouvé un large écho dans les cercles républicains, où plusieurs députés ont tenu "l'extrême gauche" responsable de l'incitation à la violence, et des membres du bloc de la liberté à la Chambre des représentants ont demandé la formation d'une commission spéciale pour enquêter sur ce qu'ils ont décrit comme "un réseau d'argent, d'influence et de pouvoir derrière l'attaque contre l'Amérique et la souveraineté de la loi".
Cependant, en revanche, des démocrates ont averti que le discours radical des républicains crée un environnement dangereux qui mène à la violence politique, appelant à une réduction des tensions et de l'hostilité.
Dans une position remarquable, le gouverneur républicain Spencer Cox lui-même a appelé à apaiser le climat politique, considérant que le moment exige de la retenue, et non d'attiser la division.