La présidence palestinienne exprime son regret face au veto des États-Unis contre un cessez-le-feu à Gaza

La présidence palestinienne a exprimé aujourd'hui son regret et sa surprise face à l'obstruction des États-Unis à un projet de résolution au Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, malgré l'approbation de 14 pays membres du Conseil pour le projet.

Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, a déclaré que le projet de résolution visait à mettre fin immédiatement aux hostilités et à mettre un terme aux crimes commis contre le peuple palestinien sans défense, affirmant que l'utilisation par les États-Unis de leur droit de veto encourage Israël à poursuivre ses pratiques agressives.

Abu Rudeineh a ajouté que les États-Unis portent la responsabilité de la poursuite de l'agression contre le peuple palestinien, soulignant que la résolution rédigée par les dix membres non permanents du Conseil appelait également à :

Faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza et garantir sa distribution aux civils sans entrave,

Libérer tous les prisonniers israéliens détenus par le mouvement Hamas,

Lever les restrictions israéliennes imposées à l'entrée de l'aide humanitaire dans la région.


Contrairement au veto américain, les quatorze autres membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de la résolution, indiquant un soutien de la communauté internationale aux demandes des Palestiniens pour un arrêt de l'agression israélienne.

La présidence palestinienne a demandé à l'administration américaine de revoir ses positions et d'agir de manière à préserver le droit international et les résolutions des Nations Unies, comme l'a confirmé Abu Rudeineh.