Le ministère de l'Enseignement supérieur intervient pour résoudre la crise des diplômés de "Cham privée".

Un groupe de diplômés de l'Université privée de Cham, promotion 2024, a lancé un appel urgent au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, demandant une intervention immédiate pour résoudre le problème du retard dans la délivrance des diplômes universitaires officiels, malgré près d'une demi-année écoulée depuis leur obtention.

Les étudiants ont déclaré dans leur plainte : "Nous avons contacté la faculté, les affaires estudiantines, et même la présidence de l'université, et avons envoyé une lettre officielle au ministère de l'Enseignement supérieur, mais à ce jour, aucune réponse claire n'a été donnée sur la raison du retard ou sur la date de remise des diplômes".

Ils ont ajouté : "Le plus grand problème est que la période de candidature approche et ne dure que 15 jours, ce qui n'est pas suffisant pour rassembler tous les documents requis, notamment le diplôme universitaire.

Même si l'université commence à les délivrer maintenant, le temps restant ne suffit pas, ce qui nous met en danger de perdre notre chance de candidature en raison d'un retard administratif dont nous ne sommes pas responsables".

Les diplômés ont demandé de trouver une solution logique et pratique, et ont proposé de reconnaître temporairement le "certificat de fin d'études" comme un document officiel approuvé, à condition que cela soit généralisé à toutes les autorités concernées, afin de garantir la possibilité de postuler sans perdre des années d'études et d'efforts.

De son côté, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Dr Marwan Al-Halabi, a déclaré que le problème était en cours de suivi direct, indiquant que le Dr Mohammed Soweid, adjoint du ministre aux affaires de l'enseignement privé, prendrait contact avec l'Université privée de Cham pour résoudre ce problème dans les plus brefs délais.

Un large groupe de diplômés attend avec impatience la mise en œuvre de cette intervention ministérielle urgente, dans l'espoir de résoudre le problème avant qu'il ne soit trop tard, préservant ainsi leur avenir académique et professionnel.