L'armée libanaise arrête le chef de l'organisation Daech et révèle un arsenal d'armes sophistiquées

L'armée libanaise a annoncé hier, mardi, l'arrestation du chef de l'organisation "Daech" au Liban, à la suite d'une série d'opérations de surveillance et de suivi sécuritaire menées par la direction du renseignement qui lui est affiliée.

Le communiqué de l'armée libanaise indique :

"Après une série d'opérations de surveillance et de suivi sécuritaire, la direction du renseignement a arrêté le citoyen (R.F.), surnommé (Qasura), l'un des principaux dirigeants de l'organisation terroriste Daech".

Le communiqué précise que le détenu était impliqué dans la planification d'opérations sécuritaires sur le territoire libanais et a été arrêté dans le cadre des efforts de lutte contre le terrorisme et de prévention de la mise en œuvre de plans menaçant la sécurité nationale.

Le communiqué a également révélé que le détenu était en possession d'une grande quantité d'armes à feu et de munitions, ainsi que d'appareils électroniques et d'équipements utilisés dans la fabrication de drones, reflétant ainsi le niveau de danger lié à son activité au Liban.

L'armée a souligné que "Qasura" avait pris la direction de l'organisation Daech au Liban après l'arrestation du précédent dirigeant (M.K.), surnommé "Abou Saïd al-Chami", que l'organisation avait nommé "wali du Liban" en décembre de l'année dernière, aux côtés d'autres commandants.

L'arrestation de "Qasura" est intervenue seulement deux jours après un attentat suicide contre une église en Syrie qui a fait 25 morts, attaque attribuée à Daech, bien qu'un groupe inconnu appelé "Saraya Ansar al-Sunna" ait revendiqué l'attaque, qualifié de groupe fictif utilisé par Daech pour se camoufler selon les autorités syriennes.

Il convient de noter que Daech a mené des combats violents avec l'armée libanaise au cours de la deuxième décennie du XXIe siècle, et a perpétré plusieurs attentats visant les zones d'influence du Hezbollah.

Cependant, l'armée libanaise, en collaboration avec les forces de sécurité, a réussi à vaincre militairement l'organisation en 2017, tandis que les cellules dormantes ont continué à tenter de se réactiver sur le territoire libanais.