Les implications et les objectifs de la visite du membre du Congrès américain Ibrahim Hamada à Damas
August 11, 2025155 VuesTemps de lecture: 3 minutes

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Lors d'une visite qui est la première du genre depuis des décennies, le membre du Congrès américain Ibrahim Hamada est arrivé à Damas en provenance de Jérusalem, où il a rencontré le président syrien Ahmed al-Shara et le ministre des Affaires étrangères Asaad al-Shibani, ainsi que le ministre des Finances Mohammad Yasser Barniya. La visite, que Hamada a qualifiée d'"historique", ouvre une nouvelle porte dans les relations américano-syriennes et soulève des questions sur les évolutions de la politique américaine envers la Syrie à l'ère post-Assad.
Les principaux axes de la visite concernent le dossier des citoyens américains disparus, où Hamada a discuté avec le président al-Shara du rapatriement des restes de l'activiste américaine Kayla Mueller, enlevée par Daech en 2013.
Il a appelé à la création d'un corridor humanitaire sécurisé pour acheminer l'aide à la province de Sweida, qui connaît des troubles depuis juillet dernier.
Hamada a discuté avec le gouvernement syrien de l'adhésion aux Accords d'Abraham, signés par Israël avec plusieurs pays arabes, dont les Émirats, Bahreïn, le Maroc et le Soudan.
Il a également souligné la nécessité de "corriger le parcours de la Syrie" et de construire un État garantissant les droits de toutes les composantes (chrétiens, druzes, kurdes, alaouites).
Hamada a soutenu la décision du président américain Donald Trump de lever certaines sanctions contre la Syrie pour soutenir la reconstruction. Il a affirmé que le Congrès surveillera l'engagement du gouvernement syrien envers ses promesses à Washington, en particulier dans les domaines des droits de l'homme et de la lutte contre le terrorisme.
Lors de sa rencontre avec le ministre des Finances syrien, les deux parties ont discuté de la réforme du secteur financier et des opportunités de coopération future. Le ministre syrien a exprimé son optimisme quant à l'amélioration des relations bilatérales, en particulier dans les domaines économiques.
Cette visite est considérée comme importante car c'est la première visite d'un responsable américain de haut niveau entre Jérusalem et Damas directement depuis des décennies, ce qui indique un potentiel changement dans la politique américaine.
Elle montre que Washington considère le nouveau gouvernement syrien comme un partenaire potentiel, malgré le fait qu'il ne soit pas encore reconnu officiellement.
La visite intervient après une intensification des tensions à Sweida et des frappes israéliennes, ce qui pourrait indiquer un désir américain de calmer la situation.
L'invitation à la Syrie à rejoindre les "Accords d'Abraham" reflète un effort américain pour élargir le champ de la normalisation avec Israël.
Washington souhaite des garanties que Damas s'engagera à améliorer les conditions humanitaires, à cesser la coopération avec l'Iran et les milices armées, et à respecter les droits des minorités.
En ce qui concerne les défis et les scénarios potentiels, Israël pourrait s'opposer à tout rapprochement américano-syrien sans garanties de sécurité.
Quant à l'Iran et à la Russie, elles surveilleront la situation, surtout si la coopération américano-syrienne menace leur influence.
La crise économique rend Damas désespérément dépendante de l'Occident, mais elle ne veut pas renoncer à ses alliances stratégiques.
Quant à l'avenir des relations américano-syriennes, si cette visite réussit, nous pourrions voir des étapes vers la réouverture des ambassades ou une augmentation de l'aide humanitaire.
En revanche, si elle échoue, Washington pourrait revenir à une politique de sanctions renforcées, surtout si les rapports sur les violations persistent.
La visite d'Ibrahim Hamada à Damas est une étape audacieuse, mais elle reste préliminaire. Son succès dépendra de la réponse du gouvernement syrien aux demandes de Washington et des pressions au sein du Congrès américain.
Les principaux axes de la visite concernent le dossier des citoyens américains disparus, où Hamada a discuté avec le président al-Shara du rapatriement des restes de l'activiste américaine Kayla Mueller, enlevée par Daech en 2013.
Il a appelé à la création d'un corridor humanitaire sécurisé pour acheminer l'aide à la province de Sweida, qui connaît des troubles depuis juillet dernier.
Hamada a discuté avec le gouvernement syrien de l'adhésion aux Accords d'Abraham, signés par Israël avec plusieurs pays arabes, dont les Émirats, Bahreïn, le Maroc et le Soudan.
Il a également souligné la nécessité de "corriger le parcours de la Syrie" et de construire un État garantissant les droits de toutes les composantes (chrétiens, druzes, kurdes, alaouites).
Hamada a soutenu la décision du président américain Donald Trump de lever certaines sanctions contre la Syrie pour soutenir la reconstruction. Il a affirmé que le Congrès surveillera l'engagement du gouvernement syrien envers ses promesses à Washington, en particulier dans les domaines des droits de l'homme et de la lutte contre le terrorisme.
Lors de sa rencontre avec le ministre des Finances syrien, les deux parties ont discuté de la réforme du secteur financier et des opportunités de coopération future. Le ministre syrien a exprimé son optimisme quant à l'amélioration des relations bilatérales, en particulier dans les domaines économiques.
Cette visite est considérée comme importante car c'est la première visite d'un responsable américain de haut niveau entre Jérusalem et Damas directement depuis des décennies, ce qui indique un potentiel changement dans la politique américaine.
Elle montre que Washington considère le nouveau gouvernement syrien comme un partenaire potentiel, malgré le fait qu'il ne soit pas encore reconnu officiellement.
La visite intervient après une intensification des tensions à Sweida et des frappes israéliennes, ce qui pourrait indiquer un désir américain de calmer la situation.
L'invitation à la Syrie à rejoindre les "Accords d'Abraham" reflète un effort américain pour élargir le champ de la normalisation avec Israël.
Washington souhaite des garanties que Damas s'engagera à améliorer les conditions humanitaires, à cesser la coopération avec l'Iran et les milices armées, et à respecter les droits des minorités.
En ce qui concerne les défis et les scénarios potentiels, Israël pourrait s'opposer à tout rapprochement américano-syrien sans garanties de sécurité.
Quant à l'Iran et à la Russie, elles surveilleront la situation, surtout si la coopération américano-syrienne menace leur influence.
La crise économique rend Damas désespérément dépendante de l'Occident, mais elle ne veut pas renoncer à ses alliances stratégiques.
Quant à l'avenir des relations américano-syriennes, si cette visite réussit, nous pourrions voir des étapes vers la réouverture des ambassades ou une augmentation de l'aide humanitaire.
En revanche, si elle échoue, Washington pourrait revenir à une politique de sanctions renforcées, surtout si les rapports sur les violations persistent.
La visite d'Ibrahim Hamada à Damas est une étape audacieuse, mais elle reste préliminaire. Son succès dépendra de la réponse du gouvernement syrien aux demandes de Washington et des pressions au sein du Congrès américain.