La commission électorale supérieure reporte le vote dans 3 gouvernorats en raison des défis sécuritaires

August 23, 2025120 VuesTemps de lecture: 3 minutes
La commission électorale supérieure reporte le vote dans 3 gouvernorats en raison des défis sécuritaires

La commission électorale supérieure en Syrie a décidé de reporter le processus de vote dans les gouvernorats de Sweida, Hassaké et Raqqa jusqu'à ce que les conditions appropriées et un environnement sûr soient disponibles, en raison des défis sécuritaires auxquels ces régions font face.


Des sources médiatiques ont rapporté que cette décision vise à garantir une représentation équitable des trois gouvernorats au sein de l'Assemblée populaire. Un communiqué de la commission a déclaré : "Dans le souci de garantir une représentation équitable des gouvernorats syriens (Sweida - Hassaké - Raqqa) au sein de l'Assemblée populaire, et compte tenu des défis sécuritaires rencontrés dans ces gouvernorats, la commission électorale supérieure a décidé de reporter le processus électoral dans les gouvernorats mentionnés jusqu'à ce que les conditions appropriées et un environnement sûr soient disponibles pour sa réalisation, et leurs sièges resteront réservés jusqu'à ce que les élections puissent avoir lieu le plus tôt possible".


Cette annonce est intervenue un jour après le lancement des procédures pratiques pour les élections, annoncées par le président de la commission, Mohammad Taha Ahmad, dans une interview avec "Sky News Arabia", suite à l'approbation par le président syrien du système électoral temporaire de l'Assemblée populaire.


Le nouveau système électoral repose sur la formation d'une commission électorale supérieure nommée par le président de la République, qui supervise l'ensemble du processus. Deux tiers des membres du conseil, qui compte 210 sièges, sont élus par des corps électoraux locaux, tandis qu'un tiers restant est nommé par décret présidentiel, avec une distribution des sièges en fonction de la répartition démographique de chaque gouvernorat.


Le système exige que chaque membre du corps électoral soit citoyen syrien avant le 1er mai 2011, et ne doit pas avoir été candidat à la présidence ou à l'Assemblée populaire après 2011, sauf s'il a prouvé son désaccord, et ne doit pas être un soutien de "l'ancien régime" ou des "organisations terroristes".


En réponse aux questions concernant le choix d'un système indirect, Ahmad a expliqué que "beaucoup de Syriens à l'intérieur et à l'extérieur du pays ne possèdent pas de documents d'identité en raison du déplacement, de la destruction et de l'incendie des registres civils par l'ancien régime, ce qui nous a poussés à innover un mécanisme permettant d'accéder à l'Assemblée populaire en tant qu'une des trois autorités de la nouvelle Syrie."


Pour atténuer les craintes d'affaiblir la légitimité du conseil, il a souligné que "tous les Syriens ont le droit de contester les membres des corps électoraux via des comités d'appel répartis dans 62 circonscriptions électorales, ce qui garantit le tri des compétences scientifiques et communautaires." Il a affirmé que le prochain conseil assumera les tâches de législation, représentera la société syrienne et tiendra le gouvernement responsable par le biais de la surveillance du budget.

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