Tension au Moyen-Orient... Washington commence à évacuer les familles des militaires du Golfe.

Les États-Unis ont autorisé le départ des familles de militaires américains de Bahreïn et du Koweït, en tant que mesure préventive temporaire en raison de l'escalade des tensions au Moyen-Orient, selon un responsable américain cité par l'agence Reuters. Il a souligné que la sécurité des soldats américains et de leurs familles est une priorité absolue, indiquant que le commandement central américain surveille de près la situation régionale et travaille en coordination avec le département d'État et les alliés de Washington pour assurer une pleine préparation. Dans le même contexte, l'agence Associated Press a rapporté que le département d'État américain a autorisé le départ des employés non essentiels et de leurs familles de Bahreïn et du Koweït. Le ministre américain de la Défense a également annoncé l'autorisation du départ volontaire des familles de militaires de divers sites au Moyen-Orient, face à l'aggravation des préoccupations sécuritaires. La décision américaine fait suite aux menaces israéliennes d'utilisation de la force, poussant Washington à prendre cette mesure préventive. Cependant, l'ambassade américaine au Koweït continue ses activités, tout en évaluant régulièrement la situation sécuritaire. En Irak, les États-Unis ont commencé à évacuer un certain nombre de travailleurs étrangers des sociétés de soutien logistique à l'ambassade américaine à Bagdad, dans le cadre d'un plan de réduction des coûts opérationnels mis en œuvre par le département d'État américain dans plusieurs missions à travers le monde. Cependant, une source gouvernementale irakienne a nié tout danger sécuritaire nécessitant l'évacuation des employés, affirmant que les autorités n'avaient détecté aucune menace directe. Ces développements interviennent en même temps que l'escalade des tensions dans la région, notamment avec la poursuite de la guerre à Gaza, et au milieu des signes d'une possible escalade plus large entre les États-Unis et Israël d'une part, et l'Iran et ses alliés d'autre part. Des sources américaines ont confirmé que la Maison Blanche et le président Donald Trump étaient au courant du plan d'évacuation, qui est intervenu après un examen périodique de la situation sécuritaire. Dans ce contexte, l'Agence internationale de l'énergie atomique a déclaré que l'Iran avait atteint un niveau préoccupant d'enrichissement d'uranium. Trump a affirmé que sa confiance dans la possibilité de parvenir à un accord avec l'Iran diminuait, soulignant que l'arrêt de l'enrichissement était une exigence fondamentale, tandis que le ministre iranien de la Défense a averti d'une réponse militaire visant des bases américaines en cas d'attaque contre Téhéran. De son côté, la mission iranienne auprès des Nations unies a nié toute intention de posséder des armes nucléaires, accusant les États-Unis d'attiser l'instabilité dans la région.