Tel Aviv : Manifestations massives pour demander l'arrêt de la guerre à Gaza et la conclusion d'un accord d'échange de prisonniers
September 6, 2025174 VuesTemps de lecture: 2 minutes

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La ville de Tel Aviv a connu, samedi, d'énormes manifestations auxquelles ont participé des milliers d'Israéliens pour demander l'arrêt de la guerre à Gaza et parvenir à un accord d'échange pour la libération des otages détenus par le Hamas.
Les manifestants ont brandi des slogans rejetant tout accord partiel, affirmant la nécessité de libérer tous les prisonniers d'un seul coup, en plus de mettre fin à la guerre. Le journal Times of Israel a rapporté que 47 des otages sont toujours captifs, et l'on pense que entre 20 et 22 d'entre eux sont en vie, tandis que le Hamas détient le corps d'un soldat tué en 2014.
Ces manifestations ont eu lieu après des appels de familles des otages libérés et de ceux qui sont encore détenus, demandant au gouvernement israélien de revenir à la table des négociations et d'accepter l'accord proposé, avertissant que la poursuite des opérations militaires pourrait mettre en danger la vie des otages restants.
Le forum représentant les familles des otages a déclaré dans un communiqué : "L'accord est nécessaire maintenant avant qu'il ne soit trop tard... Ce qui est proposé peut ramener les otages et mettre fin à la guerre, mais Netanyahu le rejette pour des considérations politiques, et contre les conseils de l'institution de sécurité et le désir de la majorité des Israéliens".
En plus de Tel Aviv, d'autres villes comme Haïfa, Kfar Saba et Jérusalem ont connu des manifestations similaires, où les manifestants se sont rassemblés devant la Knesset et la résidence du président israélien, portant des pancartes avec "SOS" en jaune, exprimant l'urgence de sauver les otages.
Ces mouvements populaires interviennent alors qu'Israël se prépare à lancer une nouvelle offensive à grande échelle sur la ville de Gaza, ce qui a suscité des inquiétudes parmi les familles des otages et l'opposition de certains dirigeants militaires qui ont averti que l'opération pourrait durer des mois et mettre en danger la vie des détenus.