Les services de sécurité syriens arrêtent le responsable du "centre culturel iranien" à Deir ez-Zor.

La direction de la sécurité publique dans la province de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie, a réussi à arrêter un certain "Rached Mohammed Saïd Al-Fayçal", responsable du "centre culturel iranien" dans la ville d'Al-Boukamal.
Des sources officielles ont indiqué que l'individu arrêté était un ancien combattant des rangs de la milice du Hezbollah libanais, ayant participé à des combats antérieurs dans la province, et qu'il avait des liens étroits avec le criminel iranien "Haj Askar", un leader éminent des Gardiens de la Révolution iranienne, qui a dirigé pendant des années les milices iraniennes dans la région d'Al-Boukamal et a été accusé de crimes de guerre et de trafic de drogue.
D'autre part, le commandant Diaa Al-Omar, directeur de la sécurité à Deir ez-Zor, a annoncé l'exécution d'une opération de sécurité réussie qui a abouti à l'arrestation de quatre chefs de groupes armés affiliés aux vestiges de l'ancien régime.
Al-Omar a précisé que l'opération a été menée après des enquêtes approfondies ayant prouvé l'implication des arrêtés dans la planification d'attaques contre des installations de sécurité et gouvernementales, dans le but de déstabiliser la région, en coordination avec des éléments incontrôlés sur la côte syrienne. Il a confirmé que les efforts de sécurité se poursuivent pour traquer les éléments criminels menaçant la sécurité de la province.
Des sources officielles ont également révélé les identités des quatre arrêtés, à savoir : "Ali Thalaj, Fouad Abdel Khalaf, Abdel Karim Al-Mohammad, et Aïser Al-Ayoubi", qui prévoyaient de mener des actes de sabotage contre les institutions de l'État.
Cela s'inscrit dans une série d'opérations de sécurité et militaires menées par les forces syriennes en collaboration avec le ministère de la Défense et les forces de sécurité intérieure, ciblant des éléments impliqués dans des crimes antérieurs durant leur présence au sein de formations armées affiliées à l'ancien régime, où plusieurs suspects accusés d'avoir commis des violations contre des civils ont été arrêtés.