Dans le cadre des efforts visant à renforcer la sécurité nationale et à développer le système d'urgence et de gestion des catastrophes, le ministre syrien des urgences et des catastrophes, Raed Al-Saleh, a souligné que le ministère se concentre actuellement sur la construction du cadre organisationnel et des politiques nationales pour garantir une réponse intégrée et efficace aux urgences et aux catastrophes, qu'elles soient naturelles ou humaines, tout en établissant des normes de sécurité avancées en coordination avec les institutions et les ministères concernés.
Cela a été souligné lors de l'ouverture du séminaire "En toute sécurité en Syrie" organisé par le ministère en collaboration avec le syndicat des ingénieurs, l'Institut arabe des sciences de la santé et de la sécurité professionnelle et l'Université de Damas à l'occasion de la Journée mondiale de la sécurité.
Al-Saleh a expliqué que le travail à venir se concentrera sur la mise en place d'un système national d'alerte précoce lié aux centres opérationnels centralisés et locaux afin de réduire les délais de réponse et d'améliorer la prise de décision, ainsi que sur l'élaboration d'un plan national d'urgence en coordination avec les autorités gouvernementales, la société civile et les partenaires techniques pour une répartition claire des rôles en cas de crise.
Il a également révélé un plan de restructuration de l'Institut national des tremblements de terre pour le transformer en Institut national des urgences et des catastrophes, et pour former des équipes locales capables de gérer des scénarios variés et complexes.
Il a mentionné le lancement d'une application électronique répondant aux appels de détresse, localisant les personnes affectées et dirigeant automatiquement et immédiatement les équipes sur le terrain, tout en cherchant à intégrer l'intelligence artificielle et les outils numériques pour améliorer la sécurité et réduire les risques.
Il a également souligné l'importance de développer les procédures de sécurité dans les installations publiques et les projets d'infrastructure, de mettre à jour les normes d'évacuation et de gestion des risques liés aux substances dangereuses en coordination avec les autorités compétentes.
De son côté, le président de l'Ordre des ingénieurs syriens, Malek Al-Haj Ali, a souligné que l'Ordre constituait une réserve humaine et une expertise informatique, travaillant à élaborer un code de sécurité conforme aux normes internationales pour répondre aux exigences de la reconstruction en Syrie, soulignant l'importance de la coopération avec le ministère des urgences dans ce domaine.
Par ailleurs, le directeur de l'Institut arabe des sciences de la sécurité, Amar Al-Maghribi, a déclaré lors d'un appel téléphonique que l'Institut s'efforçait de promouvoir la culture de la sécurité dans le monde arabe à travers des programmes de formation, la délivrance de certificats aux organismes exécutifs distingués et l'organisation de concours arabes pour renforcer la recherche scientifique en matière de sécurité professionnelle.
Le directeur de la protection civile, Munir Mustafa, a souligné que les conditions dans lesquelles la protection civile avait travaillé au cours des dernières années étaient exceptionnelles, avec la perte de plus de 300 volontaires lors de l'exercice de leur devoir humanitaire, mais grâce à leurs efforts, plus de 128 000 personnes ont été sauvées des décombres.
Mustafa a expliqué que la prochaine étape se concentrera sur le travail préventif et le renforcement de la culture de la sécurité en appliquant des normes professionnelles et en sensibilisant la population aux principes de prévention et de bonnes pratiques.
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