Stabilisation des prix du pétrole en Asie avec l'attente des réactions à la deadline renforcée de Trump envers la Russie

La hausse des prix du pétrole s'est calmée au cours des échanges asiatiques aujourd'hui, mercredi 30 juillet, après avoir augmenté de plus de 3% lors de la séance précédente, les investisseurs se concentrant sur les développements potentiels de la courte échéance annoncée par le président américain Donald Trump à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Selon les données, les contrats à terme du Brent ont augmenté de 0,12% (8 cents) pour atteindre 71,81 dollars le baril à 04h19 GMT, tandis que le brut West Texas Intermediate a augmenté du même pourcentage pour atteindre 69,29 dollars le baril. Le contrat du Brent pour le mois de septembre, qui arrive à échéance aujourd'hui, a augmenté de 18 cents pour atteindre 72,69 dollars le baril.
Cela survient après que les deux contrats ont clôturé à leurs plus hauts niveaux depuis le 20 juin, suite aux déclarations de Trump menaçant d'imposer des droits de douane de 100% sur les partenaires commerciaux de la Russie s'ils ne font pas de progrès pour mettre fin à la guerre dans un délai de 10 à 12 jours, raccourcissant ainsi le délai précédent de 50 jours.
De son côté, Vandana Hari, fondatrice de la société "Vanda Insights" spécialisée dans l'analyse des marchés pétroliers, a déclaré : "Outre les primes de risque, qui ont oscillé entre 4 et 5 dollars le baril ces derniers jours, il est prévu qu'elles persistent à moins que le président russe Vladimir Poutine ne fasse un geste de réconciliation."
Dans un contexte similaire, les États-Unis ont averti la Chine, premier importateur de pétrole russe, de faire face à des "droits de douane massifs" si elle continue d'acheter du pétrole à Moscou, selon les déclarations du secrétaire au Trésor américain, Steven Mnuchin, lors d'une conférence de presse à Stockholm, où son pays mène des négociations commerciales avec l'Union européenne.
Dans une analyse de JPMorgan, les analystes ont souligné que l'Inde pourrait se conformer aux sanctions américaines contre la Russie, contrairement à la Chine qui est exclue de le faire, ce qui pourrait mettre en danger 2,3 millions de barils par jour des exportations de pétrole russe.