Légère baisse des prix du pétrole au milieu des craintes liées à la guerre ukrainienne et à l'escalade des tensions commerciales

Les prix du pétrole ont connu une légère baisse au cours des échanges de ce jeudi 31 juillet, les investisseurs se concentrant sur l'évaluation des risques liés à la pénurie d'approvisionnement face à l'escalade américaine envers la Russie et la Chine, ainsi que l'augmentation des stocks de pétrole américains.
Le président américain Donald Trump a menacé mardi d'imposer des "droits de douane secondaires de 100% sur les partenaires commerciaux de la Russie" si Moscou ne faisait pas de progrès pour mettre fin à la guerre avec l'Ukraine dans "10 à 12 jours", après avoir réduit le délai de 50 jours précédemment annoncé.
Dans un contexte similaire, Trump a annoncé mercredi que les États-Unis "imposeraient des droits de douane de 25% sur les produits indiens importés à partir de vendredi", indiquant que les négociations avec New Delhi étaient toujours en cours. Washington a également averti la Chine, le plus grand importateur de pétrole russe, de la possibilité d'imposer des "droits de douane massifs" si elle continuait d'acheter du pétrole à Moscou.
D'autre part, le département du Trésor américain a annoncé mercredi des "sanctions contre plus de 115 personnes, entités et navires liés à l'Iran", dans le cadre de la campagne de "pression maximale" menée par l'administration Trump contre Téhéran, notamment après les attaques contre ses installations nucléaires en juin dernier. La Chine est également le plus grand acheteur de pétrole iranien.
Les données officielles ont montré une augmentation des stocks américains de pétrole brut de 7,7 millions de barils la semaine dernière, atteignant 426,7 millions de barils, soutenue par une baisse des exportations.
En fin de séance, les contrats à terme du Brent ont baissé de 0,3% à 73 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (WTI) a baissé de 0,2%, atteignant 69,85 dollars le baril.