Récupération de Bagram : Trump rouvre le dossier afghan avec de nouvelles dimensions géopolitiques
September 21, 2025106 VuesTemps de lecture: 3 minutes

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Dans un développement surprenant, le président américain Donald Trump a annoncé son intention de reprendre le contrôle de la base aérienne de Bagram en Afghanistan, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique Keir Starmer. Cette déclaration représente un tournant dans la position américaine sur l'Afghanistan, après quatre ans de retrait chaotique qui a mis fin à une présence militaire de deux décennies.
Trump a justifié l'initiative par la nécessité de faire face aux défis de sécurité régionale, en faisant particulièrement référence à la proximité relative de la base avec les zones nucléaires chinoises, bien que la distance réelle dépasse 2000 kilomètres. Cette justification met en lumière un changement stratégique dans la pensée américaine, où la confrontation avec la Chine est devenue le centre des politiques de sécurité américaines.
La base de Bagram, construite par les Soviétiques dans les années 1950, est devenue la plus grande base américaine en Afghanistan pendant la longue période de présence militaire. Sa récupération marquera un tournant dans la politique américaine envers l'Afghanistan et la région d'Asie centrale en général.
Mais le retour à Bagram n'est pas une tâche facile. Le mouvement taliban, qui contrôle l'Afghanistan depuis août 2021, a nié toute intention de permettre le retour des troupes américaines. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères taliban a déclaré que "le peuple afghan n'a jamais accepté la présence de troupes étrangères sur son sol", tout en montrant une ouverture aux relations politiques et économiques.
Les déclarations américaines sont intervenues à un moment où des rapports du Pentagone indiquent une expansion de la Chine dans son arsenal nucléaire, atteignant 600 ogives d'ici mi-2024. Cette expansion suscite des inquiétudes à Washington et l'incite à renforcer sa présence dans des zones stratégiques proches de la Chine.
Le dossier afghan semble être revenu à l'avant-plan américain avec de nouvelles dimensions, où la question n'est plus simplement la lutte contre le terrorisme, mais fait partie de la stratégie plus large pour faire face à l'influence chinoise croissante. Mais cette étape dépendra de la capacité de Washington à parvenir à un accord avec les talibans, qui rejettent une présence militaire étrangère mais pourraient accepter d'autres formes de coopération.
La tentative de récupérer Bagram reste un indicateur d'un changement fondamental dans la stratégie américaine, passant du retrait des "guerres éternelles" à un redéploiement pour faire face à de nouveaux concurrents géopolitiques. Mais le chemin pour atteindre cet objectif est semé de défis, le plus important étant le refus des talibans de la présence militaire étrangère et les complexités politiques et sécuritaires en Afghanistan et autour.
Trump a justifié l'initiative par la nécessité de faire face aux défis de sécurité régionale, en faisant particulièrement référence à la proximité relative de la base avec les zones nucléaires chinoises, bien que la distance réelle dépasse 2000 kilomètres. Cette justification met en lumière un changement stratégique dans la pensée américaine, où la confrontation avec la Chine est devenue le centre des politiques de sécurité américaines.
La base de Bagram, construite par les Soviétiques dans les années 1950, est devenue la plus grande base américaine en Afghanistan pendant la longue période de présence militaire. Sa récupération marquera un tournant dans la politique américaine envers l'Afghanistan et la région d'Asie centrale en général.
Mais le retour à Bagram n'est pas une tâche facile. Le mouvement taliban, qui contrôle l'Afghanistan depuis août 2021, a nié toute intention de permettre le retour des troupes américaines. Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères taliban a déclaré que "le peuple afghan n'a jamais accepté la présence de troupes étrangères sur son sol", tout en montrant une ouverture aux relations politiques et économiques.
Les déclarations américaines sont intervenues à un moment où des rapports du Pentagone indiquent une expansion de la Chine dans son arsenal nucléaire, atteignant 600 ogives d'ici mi-2024. Cette expansion suscite des inquiétudes à Washington et l'incite à renforcer sa présence dans des zones stratégiques proches de la Chine.
Le dossier afghan semble être revenu à l'avant-plan américain avec de nouvelles dimensions, où la question n'est plus simplement la lutte contre le terrorisme, mais fait partie de la stratégie plus large pour faire face à l'influence chinoise croissante. Mais cette étape dépendra de la capacité de Washington à parvenir à un accord avec les talibans, qui rejettent une présence militaire étrangère mais pourraient accepter d'autres formes de coopération.
La tentative de récupérer Bagram reste un indicateur d'un changement fondamental dans la stratégie américaine, passant du retrait des "guerres éternelles" à un redéploiement pour faire face à de nouveaux concurrents géopolitiques. Mais le chemin pour atteindre cet objectif est semé de défis, le plus important étant le refus des talibans de la présence militaire étrangère et les complexités politiques et sécuritaires en Afghanistan et autour.