Rapport : 157 arrestations arbitraires en Syrie en mai 2025, dont des enfants et des femmes.

Le Réseau syrien des droits de l'homme a révélé dans son rapport publié aujourd'hui, le 4 juin, l'enregistrement de 157 cas d'arrestations arbitraires en mai 2025, dont 4 enfants et 3 femmes.
Le rapport a indiqué que le gouvernement de transition syrien était responsable de 93 cas, tandis que les Forces démocratiques syriennes ont effectué 64 arrestations.
La province de Homs a enregistré le plus grand nombre d'arrestations arbitraires, suivie par Deir ez-Zor puis Raqqa. Le rapport a confirmé que les arrestations par les Forces démocratiques syriennes dépassaient les cas de libération, ciblant des civils pour avoir critiqué leurs politiques dans les zones sous leur contrôle.
Dans la campagne de Quseir à Homs, la direction de la sécurité intérieure relevant du gouvernement de transition a mené une campagne sécuritaire comprenant des perquisitions domiciliaires et des accusations de contrebande à travers la frontière syro-libanaise, avec des violations des biens des civils enregistrées.
Le rapport a également documenté des arrestations à Lattaquié sans preuves légales claires, ainsi que des cas à Hama et Damas effectués sans divulgation des accusations ou des lieux de détention, en violation des garanties légales locales et internationales.
Les Forces démocratiques syriennes ont continué à mener des opérations de ratissage collectives sous prétexte de traquer les éléments de Daech, avec des arrestations touchant des civils à Deir ez-Zor et Raqqa, y compris des activistes politiques et des proches de dissidents.
Des cas de recrutement forcé d'enfants ont été documentés en les transférant dans des camps d'entraînement sans en informer leurs familles, en plus de la confiscation des biens des détenus et de violences physiques contre les femmes lors des perquisitions.
Le gouvernement de transition a libéré 83 détenus, la plupart étant de Homs, après des détentions allant de quelques heures à un mois. Les Forces démocratiques syriennes ont libéré 6 détenus de Deir ez-Zor et Raqqa.
D'autre part, d'autres campagnes sécuritaires ont visé 97 personnes accusées de violations des droits pendant le règne du régime d'Assad, y compris d'anciens militaires et des fonctionnaires à Lattaquié, Homs, Hama et Damas, avec saisie d'armes et transfert des détenus dans des prisons centrales. Le gouvernement de transition a également arrêté des suspects liés aux attaques de mars 2025 menées par des groupes armés