Ragheb Alama comparaît devant la justice pour une déclaration "fabriquée" concernant Nasrallah

L'artiste libanais Ragheb Alama a été interrogé aujourd'hui, mercredi, suite à une plainte déposée contre lui concernant un appel qu'il a qualifié de "fabriqué" et qui lui a été attribué lors de la dernière guerre israélienne au Liban.
Alama a déclaré après sa sortie du palais de justice qu'il avait comparu devant la juge Mirna Klass, qui l'a écouté et a mené un interrogatoire approfondi couvrant tous les détails liés à l'affaire.
Alama a annoncé qu'à la fin de l'interrogatoire, un accord avait été conclu avec la partie plaignante pour retirer la plainte, mettant ainsi fin à l'affaire et révélant la vérité à tous, affirmant qu'il "respecte le sang des martyrs et le sang de l'ancien secrétaire général du Hezbollah, le martyr Sayed Hassan Nasrallah... La vérité est maintenant claire pour tous".
En décembre dernier, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant l'artiste émirati Abdullah Bakhair en train de passer un appel téléphonique à Alama, lui disant dans le cadre de son invitation à visiter le Liban : "Maintenant, il n'y a plus de Nasrallah, nous sommes soulagés de son Seigneur".
Après la controverse suscitée par cette déclaration, Alama a prétendu que sa voix avait été imitée à l'aide de l'intelligence artificielle et a menacé de poursuivre l'affaire en justice.