Le parquet classe l'affaire de contrefaçon contre Bousi Chalabi et confirme la validité de ses documents légaux

Le parquet égyptien a émis, le jeudi 17 juillet, une décision de classer le procès-verbal présenté par la famille de l'artiste défunt Mahmoud Abdel Aziz contre l'animatrice Bousi Chalabi, l'accusant de contrefaire sa carte d'identité nationale. La décision est intervenue après vérification de l'exactitude des données de la carte et de la légalité de sa situation.
Les divergences entre Chalabi et la famille de l'artiste décédé se sont intensifiées ces derniers mois, certains sites d'information et pages de médias sociaux ayant publié des nouvelles sur leur divorce d'Abdel Aziz, ce que Chalabi a nié dans une déclaration en février dernier, affirmant : "Son mari était au-dessus de tout soupçon, il a vécu et est décédé alors qu'elle était toujours à ses côtés."
En réponse à ce qu'ils ont qualifié de "fausses allégations", les héritiers de Mahmoud Abdel Aziz ont publié une déclaration en mai dernier, indiquant qu'ils avaient préféré le silence en attendant la décision de justice, déclarant : "Toutes les demandes ont été rejetées à tous les niveaux judiciaires ainsi que le classement des plaintes pénales, confirmant la validité des documents de divorce de Bousi Chalabi _sans mentionner son nom_ du père seulement un mois et demi après leur mariage en 1998."
De son côté, Chalabi a répondu par une autre déclaration, niant ces allégations et affirmant que "sa relation avec son défunt mari était un mariage légal et reconnu par tous, que ce soit par les héritiers, les proches ou les amis, et que la dernière carte d'identité nationale de l'artiste défunt confirmait leur mariage." Elle a également publié une photo de leur visa de pèlerinage comme preuve de la continuité de leur relation.
Il convient de noter que ces développements interviennent après des mois de controverses juridiques et médiatiques entre les deux parties, se terminant par la décision du parquet en faveur de la position de Bousi Chalabi.