Baisse des prix du pétrole influencée par l'attente de la décision de la Fed et les conséquences des attaques sur les installations russes

Les prix du pétrole ont légèrement reculé lors des échanges de mercredi, après de fortes gains enregistrés lors de la session précédente dépassant 1%, en réaction à des attaques par drones visant des ports et des raffineries de pétrole russes, et dans un contexte d'attente du marché pour une éventuelle décision de baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale américaine.
À mi-séance, les contrats à terme sur le Brent ont baissé de 0,1% à 68,35 dollars le baril, tandis que les contrats à terme sur le pétrole brut West Texas Intermediate ont chuté de 0,1% à 64,43 dollars le baril.
Les gains réalisés hier sont dus aux craintes des traders concernant une interruption des approvisionnements en pétrole en provenance de Russie, le plus grand exportateur mondial. Ces craintes ont été renforcées par un avertissement de la société russe "Transneft", qui monopolise les pipelines de pétrole, aux producteurs sur la "possibilité qu'ils soient contraints de réduire leur production", selon des sources du secteur pétrolier citées par "Reuters" mardi. Cet avertissement est survenu "à la suite des attaques par drones menées par l'Ukraine sur des ports d'exportation et des raffineries de pétrole".
Le marché attend avec une grande attention les résultats de la réunion du comité fédéral ouvert consacré à la politique monétaire, qui a commencé mardi et se termine mercredi, où il est largement prévu que la banque centrale américaine réduise les taux d'intérêt de 25 points de base, une mesure considérée comme susceptible de stimuler l'économie et d'accroître la demande de carburant.
Commentant les attentes du marché, Tony Sycamore, analyste de marché chez IG, a déclaré : "L'accent sera mis sur 'le nombre de membres qui rejoindront le camp de l'opposition avec Stephen Miran pour soutenir une baisse des taux d'intérêt de 50 points de base', et si les prévisions indiquent deux ou trois baisses de 25 points de base, ainsi que 'le ton du président de la Réserve fédérale Jerome Powell lors de la conférence de presse'".
La réunion se déroule dans une atmosphère d'attente, avec Stephen Miran participant aux délibérations, tandis que Lisa Cook fait face aux efforts du président Donald Trump pour la destituer.