Le président de l'Assemblée nationale libanaise Nabih Berri a affirmé aujourd'hui dimanche son entière ouverture à discuter du destin de l'arme du Hezbollah, tout en insistant sur la nécessité que ces discussions se déroulent dans un "discours calme".
Berri a déclaré dans un discours :
"Nous mettons en garde contre la propagation du discours de haine que les médias commencent à promouvoir largement".
Il a ajouté : "Nous sommes ouverts à la discussion sur l'arme du Hezbollah, mais cela doit se faire dans le cadre d'un discours calme et équilibré".
Le président du parlement libanais a également réaffirmé son rejet catégorique de toute menace portant atteinte à la pacte libanais ou à la constitution, qualifiant ces comportements d'"atteinte à la constitution et de saut par-dessus la déclaration constitutionnelle".
Dans un autre contexte, Berri a abordé la situation sécuritaire au Liban, notant que le Liban s'était engagé à respecter les conditions de l'accord de cessez-le-feu, mais que la partie israélienne n'avait respecté aucune de ses clauses, au contraire, elle avait intensifié son agression et occupé des terres libanaises.
Il a déclaré : "Israël continue de refuser de se retirer des terres libanaises occupées, et nous refusons de mettre le fardeau de la responsabilité sur les épaules de l'armée libanaise, le bastion fort".
En conclusion de son discours, Berri a appelé à la détente et à ne pas rouvrir les blessures du passé ou à danser sur les ruines, avertissant qu'il y a des parties qui ont misé sur la prolongation de la guerre.