Mon serviteur : L'accord de mars avec Damas est en vigueur.. et la fusion des institutions civiles et militaires est en cours de préparation.

Le commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, a révélé que l'accord signé entre l'administration autonome et le gouvernement syrien en mars dernier est toujours en vigueur, les deux parties confirmant leur engagement envers ses dispositions.
Abdi a souligné la formation de comités conjoints pour mettre en œuvre les clauses de l'accord, y compris l'intégration des institutions civiles et militaires relevant de l'administration autonome au sein des institutions de l'État syrien, telles que les passages frontaliers, les champs pétroliers et les forces de sécurité.
Cela a été déclaré lors d'une interview avec la chaîne kurde "Shams", où Abdi a ajouté : "Le processus d'intégration prendra du temps et pourrait s'étendre sur des années, mais il ne sera pas superficiel, il se fera dans un cadre politique clair reconnaissant la décentralisation administrative et les droits culturels des Kurdes et des composantes du nord et de l'est de la Syrie".
Abdi a également affirmé son refus de tout arrangement "ramenant la situation à avant la révolution", tout en insistant sur le maintien des FDS en tant que force organisée au sein de la nouvelle armée syrienne.
Abordant la relation avec la Turquie, Abdi a mentionné l'existence d'un "contact direct avec Ankara à travers des canaux ouverts et des intermédiaires", exprimant sa volonté de rencontrer le président turc Recep Tayyip Erdogan "si les conditions politiques le permettent".
Abdi a précisé : "Nous ne sommes pas en guerre avec la Turquie, et nous espérons que le cessez-le-feu temporaire se transformera en une trêve permanente ouvrant la voie à des accords plus larges".
Il convient de noter que les deux parties sont parvenues à un cessez-le-feu en décembre dernier sous l'égide américaine, après des affrontements dans des régions du nord, tout en poursuivant les négociations sur des questions en suspens, notamment l'intégration des FDS dans l'armée syrienne et des arrangements sécuritaires aux frontières.
Abdi a mis en garde contre le retour de l'organisation "État islamique" à renforcer ses rangs dans certaines grandes villes, profitant du vide sécuritaire, confirmant la poursuite de la coordination avec la coalition internationale pour le combattre.
Abdi a également nié tout contact avec Israël, déclarant : "Les FDS se soucient uniquement de bon voisinage et ne cherchent aucun alignement extérieur", soulignant que la normalisation syro-israélienne a été faite "sous conditions américaines".
Abdi a considéré la levée des sanctions contre la Syrie comme une "mesure positive", bien que les régions de l'administration autonome n'y soient pas officiellement incluses, soulignant ses effets négatifs sur la vie quotidienne. Il a conclu en soulignant que "le peuple kurde n'acceptera plus d'être marginalisé" et en appelant à "une nouvelle Syrie basée sur la justice et la reconnaissance de toutes les composantes".
Le commandant des FDS a conclu en déclarant : "Nous croyons en une Sy