Le président Ahmed a émis le décret présidentiel numéro (64) de l'année 2025, qui nomme le juge Mustafa Mohammed Al-Qasim en tant qu'assistant du ministre de la Justice pour les affaires judiciaires, une mesure reflétant l'engagement du gouvernement syrien à renforcer le système judiciaire et à développer ses mécanismes.
Le juge Mustafa Mohammed Al-Qasim est l'une des figures juridiques les plus éminentes en Syrie, avec un riche parcours d'expérience et de compétence dans le domaine judiciaire.
Il a obtenu une licence en droit de l'Université de Damas, puis a poursuivi ses études supérieures à l'Université libanaise, obtenant une maîtrise en droit pénal en 1996, suivie d'un doctorat d'État en droit pénal en 2001, confirmant ainsi sa profonde connaissance et son expertise juridique.
Le juge Mustafa a commencé sa carrière professionnelle en 1985 au ministère de la Justice syrien, occupant plusieurs postes judiciaires importants, notamment procureur général, juge de paix et président de la chambre des procédures au tribunal de première instance de Damas.
Il a également présidé la cour criminelle de Damas et a été membre de la cour d'appel entre 2004 et 2006, acquérant ainsi une vaste expérience dans le traitement des affaires criminelles majeures et la révision des jugements.
Le juge Mustafa a renforcé ses compétences en participant à des formations internationales avancées aux États-Unis, portant sur la médiation judiciaire et la gestion des affaires complexes, lui permettant ainsi de s'inspirer des meilleures pratiques judiciaires et de les appliquer en Syrie.
La nomination de Mustafa Mohammed Al-Qasim en tant qu'assistant du ministre de la Justice pour les affaires judiciaires intervient alors que le gouvernement syrien cherche à moderniser le système judiciaire et à améliorer les performances des tribunaux, en mettant l'accent sur le renforcement de la justice et la protection des droits des citoyens face aux défis politiques et économiques auxquels le pays est confronté.
Cette décision témoigne de la confiance de la direction politique envers les compétences juridiques capables de diriger les réformes judiciaires et de répondre aux aspirations du peuple envers un système judiciaire plus juste et transparent.