L'air des montagnes pourrait être la clé du traitement de la maladie de Parkinson

August 20, 2025184 VuesTemps de lecture: 2 minutes
L'air des montagnes pourrait être la clé du traitement de la maladie de Parkinson

Une étude récente a montré que vivre dans un environnement pauvre en oxygène, comme celui du camp de base du mont Everest, pourrait offrir un nouvel espoir pour traiter la maladie de Parkinson et peut-être inverser sa progression.

Selon une équipe de la faculté de médecine de l'université de Harvard, des niveaux élevés d'oxygène dans le cerveau contribuent à endommager les cellules nerveuses et à l'apparition des symptômes de la maladie. Les chercheurs ont indiqué que réduire la quantité d'oxygène inhalé pourrait protéger le cerveau de ce dommage.

La maladie de Parkinson est l'un des troubles neurologiques les plus courants, touchant plus de 10 millions de personnes dans le monde, entraînant une dégradation progressive des cellules nerveuses responsables du mouvement.

Dans l'expérience, des souris ont été injectées avec une substance appelée "alpha-synucléine" qui provoque la formation de corps de Lewy, et elles ont été divisées en deux groupes : le premier a respiré de l'air normal, tandis que le second a été placé dans un environnement contenant 11 % d'oxygène, simulant la vie à une altitude de 4800 mètres.

Les résultats ont montré que les souris ayant respiré de l'air normal ont subi une perte importante de cellules nerveuses, tandis que les souris dans l'environnement à faible oxygène n'ont subi aucun dommage nerveux.

Fait intéressant, le traitement a aidé les souris à retrouver leurs capacités motrices même après l'apparition des symptômes, ce qui indique un effet positif sur les mitochondries du cerveau.

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