Moscou condamne les mouvements américains près du Venezuela et affirme sa solidarité avec Caracas

Le ministère des Affaires étrangères russe a exprimé son rejet catégorique du déploiement par les États-Unis de navires de guerre au large des côtes vénézuéliennes, affirmant sa pleine solidarité avec le gouvernement et le peuple du Venezuela et leur droit à l'autodétermination, loin des pressions extérieures.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré dans un communiqué de presse : "La Russie ne tolère pas la menace d'utilisation de la force contre des États souverains comme outil de politique étrangère, et nous affirmons notre soutien au Venezuela, gouvernement et peuple, dans leur droit inaliénable de choisir leur trajectoire politique, économique et sociale".
Zakharova a souligné que les méthodes d'intervention extérieure et les "révolutions de couleur" doivent cesser sans retour, notant que Moscou est en contact direct avec Caracas dans le cadre d'un partenariat stratégique étroit.
La position russe est intervenue après que les États-Unis ont déployé trois navires de guerre, qui, selon les informations, transportent environ 4 000 marines près du Venezuela, ce que Caracas a considéré comme "une étape provocatrice et une tentative de déstabiliser la région".
Plus tôt, la Maison Blanche a laissé entendre que Washington était prêt à utiliser "tous les outils de la puissance américaine", y compris l'option militaire, contre le Venezuela sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue, tandis que le bureau du procureur américain a offert une récompense de 50 millions de dollars pour des informations menant à l'arrestation du président Nicolas Maduro.
Pour sa part, Maduro a annoncé des plans pour renforcer les forces de la milice bolivarienne – qui compte environ 4,5 millions de combattants – dans le cadre d'un "plan national de protection de la souveraineté et de la paix", affirmant que son pays se défendrait contre toute tentative d'intervention extérieure.
Il convient de noter que la Russie, la Chine, l'Iran et les pays de l'alliance bolivarienne ont renouvelé leur soutien au Venezuela, appelant au respect du droit international et à ne pas porter atteinte à la souveraineté des pays de la région.