L'Iran fixe les conditions pour réduire l'enrichissement de l'uranium à 3,67%

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Ismail Baqaei, a confirmé que l'Iran n'acceptera pas de réduire l'enrichissement de l'uranium à un niveau de 3,67 % sauf si un accord global est atteint qui préserve son droit à l'enrichissement localement.
Baqaei a déclaré dans une interview au Guardian : "Les Européens sont actuellement des agents des États-Unis et d'Israël, ce qui crée un fossé de confiance entre les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique et l'Iran, et suscite des inquiétudes quant au transfert d'informations vers Israël".
Il a indiqué que le parlement iranien pourrait adopter une loi pour se retirer du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en réponse à la réimposition des sanctions internationales par l'Europe, affirmant que la constitution iranienne empêchera toute entrave à cette décision.
Baqaei a ajouté : "Les Européens font ce que Trump leur impose, et leur rôle est en déclin constant".
Cette déclaration intervient dans le contexte des avertissements précédents du représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne, Mikhaïl Oulianov, selon lesquels toute tentative de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne de rétablir des sanctions contre l'Iran par le biais du mécanisme de "Snapback" serait contraire au droit international.