Ministère du Tourisme lance un plan complet pour revitaliser les projets touristiques en difficulté

Le ministère du Tourisme a annoncé la mise en place de programmes intégrés en collaboration avec les investisseurs pour réactiver les projets et les installations touristiques en arrêt ou en difficulté, selon des plans chronologiques soumis au ministère pour approbation. Cela a été rapporté par l'agence SANA dans une déclaration de l'adjoint du ministre du Tourisme pour le développement et l'investissement, l'ingénieur Ghayath Al-Farah.
Al-Farah a souligné que le ministère travaille à la réhabilitation des installations touristiques en leur accordant les facilités nécessaires pour reprendre les activités, en plus de sécuriser de nouvelles installations comprenant des chambres d'hôtel, des chaises de restauration et des complexes de divertissement, ce qui contribuera à créer des opportunités d'emploi pour les jeunes syriens dans un proche avenir.
Il a ajouté que le ministère est en contact avec les propriétaires des projets précédemment en difficulté _malgré les contrats passés_ pour leur fournir tout le soutien technique et administratif nécessaire et les aider à démarrer les investissements. Il a également souligné que la nouvelle loi sur l'investissement, qui sera bientôt promulguée par le ministère, comprendra "des incitations et des avantages importants pour les propriétaires d'installations touristiques" pour compléter leurs projets, ce qui renforcera le secteur touristique face à l'augmentation du nombre de touristes visitant la Syrie.
En ce qui concerne les anciennes installations réparties dans les provinces, Al-Farah a expliqué qu'il existe une "nouvelle vision" pour les traiter, en particulier celles qui n'ont pas bénéficié précédemment de facilités pour assurer l'approvisionnement en matériaux et équipements nécessaires.
Il a également révélé les efforts du ministère pour mettre en œuvre une décision permettant aux installations endommagées en raison des "pratiques du régime précédent" de reconstruire et de réhabiliter, même si elles ont bénéficié d'exemptions antérieures, car ces dommages ont été causés par des "circonstances inévitables" et non par la négligence des investisseurs.