Rencontre entre le Hezbollah et le Premier ministre libanais : priorité à l'arrêt de l'agression et à la reconstruction.

Dans le but de réparer la relation entre les deux parties, une délégation parlementaire du "Hezbollah" a rendu visite au Premier ministre libanais, Naïm Salam, le mercredi 4 juin, au Sérail gouvernemental, où des discussions qualifiées de "ouvertes et amicales" par des sources gouvernementales ont eu lieu, portant sur les questions de la reconstruction, des réformes et des attaques israéliennes récurrentes contre le Liban.
Lors de la réunion, le Premier ministre a confirmé l'organisation d'une conférence des donateurs le 10 juin à Beyrouth pour discuter du financement de la reconstruction des zones sinistrées, dans le cadre des efforts gouvernementaux visant à traiter les conséquences de l'agression israélienne.
La délégation parlementaire comprenait le chef du bloc "Al-Wafaa pour la Résistance", le député Mohammad Raad, ainsi que les députés Hussein Hajj Hassan, Amine Sherri, Hassan Fadlallah et Ibrahim Moussawi. Cette visite intervient deux jours après la rencontre de Salam avec le président du Parlement, Nabih Berri, qui a contribué à rapprocher les points de vue entre le gouvernement et le parti.
Une nouvelle voie et une "franchise amicale"
Selon le journal "Al-Sharq Al-Awsat", des sources ont indiqué que la réunion "a ouvert une nouvelle voie dans la relation entre les deux parties", avec l'accent mis par le "Hezbollah" sur la priorité de mettre fin aux attaques israéliennes, au retrait des forces d'occupation des territoires libanais, à la libération des prisonniers, ainsi qu'à la reconstruction. De son côté, Salam a confirmé son engagement à mettre en œuvre les dispositions de la déclaration ministérielle, tout en convenant de poursuivre la coordination conjointe.
Raad : "Nous sommes entrés avec un sourire et n'avons que de bonnes intentions"
Le député Mohammad Raad a qualifié la réunion de "positive", déclarant : "Nous sommes entrés dans la réunion avec le Premier ministre en souriant, car nous n'avons que de bonnes intentions, et nous sommes désireux de nous entendre avec lui et avec toutes les composantes de ce pays." Il a ajouté : "Nous pensons que les divergences d'opinion ne nuisent pas à la bonne entente."
Raad a souligné que la session a abordé "des réformes que nous, les principales forces politiques, tenons à adopter", en présentant des propositions concrètes sur la reconstruction, "peut-être surprenantes pour le Premier ministre". Il s'est engagé à suivre leur mise en œuvre dans un proche avenir, affirmant : "Rien n'entrave la coopération entre nous et le gouvernement dont nous faisons partie."
La fin de l'occupation est une priorité absolue
Raad a réaffirmé la position de son parti selon laquelle "la priorité de cette étape est de mettre fin à l