Début aujourd'hui en Iran des cérémonies funèbres officielles pour 60 des commandants militaires et scientifiques nucléaires tués lors des frappes israéliennes visant des sites militaires et des installations nucléaires dans le pays au cours de la guerre de 12 jours entre les deux pays.
Les cérémonies débutent le matin depuis la place "Enghelab" au centre de Téhéran, passant par la place "Azadi" qui est l'un des monuments les plus importants de la capitale et qui porte une grande symbolique historique, notamment de l'époque de la révolution islamique en 1979.
Il est prévu que les funérailles attirent des milliers d'Iraniens, comme c'est généralement le cas lors de telles occasions.
La liste des victimes comprend, en plus des commandants militaires éminents, quatre femmes et quatre enfants, ainsi que des noms de scientifiques nucléaires éminents, dont Mohammad Mahdavi Tehrani et sa femme.
Parmi les hauts gradés que l'Iran enterrera, plus de 30 officiers, dont le chef d'état-major des forces armées Mohammad Bagheri, le commandant des Gardiens de la révolution Hossein Salami, et le commandant de la force aérospatiale des Gardiens de la révolution Amir Ali Hajizadeh.
Jusqu'à présent, les autorités iraniennes n'ont pas annoncé si le guide suprême Ali Khamenei dirigera la prière funéraire, une pratique courante lors de précédentes cérémonies.
Les funérailles ont lieu alors qu'une trêve est en vigueur depuis mardi dernier, après une campagne aérienne israélienne de 12 jours ciblant des sites militaires et nucléaires en Iran, ayant entraîné la mort de centaines de personnes, dont 627 civils selon le ministère de la Santé iranien.
L'Iran a riposté en lançant des missiles et des drones sur Israël et une base américaine au Qatar.
Ces funérailles sont une occasion nationale majeure en Iran, reflétant l'ampleur des pertes subies par ses commandants militaires et scientifiques lors de l'escalade militaire récente.