La poétesse et artiste syro-libanaise Maha Barakat Al-Khal est partie, laissant derrière elle un héritage de mots, de pinceau et de nostalgie.
Le 22 février 2025, elle a fermé les yeux pour la dernière fois, mais son impact restera vivant dans chaque maison qui a lu ses poèmes, dans chaque tableau ornant les murs des cœurs, et dans chaque note chantée par une enfance qui continue de répéter ses chansons.
Dans une tragédie empreinte de tristesse, les artistes Youssef et Ward Al-Khal ont pleuré leur mère avec des mots débordant de douleur et de nostalgie... Ward a dit dans son adieu :
"La mère des roses est partie emportant avec elle le parfum et la couleur... Elle a laissé la rosée qui dormait sur ses joues... Ma mère... Ma princesse bien-aimée endormie... Au revoir... Que Dieu ait pitié de son âme".
Quant à Youssef, il a résumé sa tristesse en deux mots portant tout le sens :
"L'amour est parti".
Maha Barakat est née à Damas en 1947, puis a voyagé en Allemagne où elle a obtenu un diplôme en gestion des affaires de l'École Supérieure de Traduction de Munich en 1979.
En 1970, elle s'est mariée au poète libanais Youssef Al-Khal et a obtenu la nationalité libanaise.
Elle n'était pas seulement l'épouse d'un grand poète, mais elle était elle-même une voix poétique unique et un pinceau vibrant de vie.
Elle a écrit et excellé dans le journalisme, a été présentatrice de programmes télévisés et radiophoniques à Damas, et a marqué le monde de l'enfance avec des chansons qui sont encore chantées aujourd'hui.
En 1967, elle a été couronnée Miss Syrie, et en 2004, le président libanais Émile Lahoud lui a décerné l'Ordre du Mérite en reconnaissance de sa contribution littéraire et artistique.
Elle a également remporté le prix de la meilleure écrivaine arabe du Festival des Écrivaines Arabes en Syrie.
Avec son départ, la famille n'a pas seulement perdu une mère aimante, mais la littérature et l'art ont perdu une âme qui ne se répétera pas. Elle est regrettée par son fils Youssef Al-Khal et sa femme l'artiste Nicole Saba, sa fille Ward Al-Khal et son mari le musicien Bassem Rizk, ainsi que par ses proches et les familles : Barakat, Al-Khal, Al-Amin, Saba, Rizk, Dibeh, et ses amis au pays et à l'étranger.
La prière pour le repos de son âme aura lieu le lundi 24 février 2025 à 15h30 à l'église Notre-Dame de l'Éthiopie - Ghazir.
Les condoléances seront reçues le dimanche 23 février de l'après-midi jusqu'à 19h,
et le lundi 24 février de 11h à 19h dans le salon de l'église.
Comme indiqué dans l'avis de décès, "Veuillez remplacer les couronnes par des dons à l'église".
Maha Barakat est partie, mais son esprit continuera de battre dans la poésie, la couleur et les cœurs qui l'ont aimée, son essence restera dans la rosée.
Adieu Maha, fleur qui ne fanera jamais...
La princesse s'est éclipsée mais son charme créatif demeure vivant.