Face à l'escalade des tensions et des protestations contre les politiques d'immigration aux États-Unis, la maire de Los Angeles "Karen Bass" a exprimé son souhait de parler directement au président américain Donald Trump, déclarant : "Je veux qu'il comprenne l'importance de ce qui se passe ici", faisant référence à la crise croissante dans la ville.
Cette déclaration intervient au milieu de manifestations en colère qui secouent Los Angeles depuis plusieurs jours, en opposition à une vaste campagne ciblant les immigrants sans papiers.
Ces manifestations ont éclaté après l'arrestation de 44 personnes les 6 et 7 juin par les autorités américaines de l'immigration et des douanes, déclenchant des affrontements, des actes de vandalisme, des fermetures de routes et des jets de pierres et de pétards contre les forces de l'ordre.
Face à ces protestations, le gouvernement américain a déployé environ 4800 membres de la Garde nationale et des Marines à Los Angeles uniquement, un nombre dépassant la présence militaire américaine en Irak (2500 soldats) et en Syrie (1500 soldats) combinée, selon le réseau "ABC News".
Le secrétaire à la Défense américain "Pete Higseth" a défendu la décision de déployer les forces, affirmant lors d'une audition au Sénat que cette mesure est légale, conforme à la Constitution, et vise à "protéger l'ordre public" et à permettre aux forces de l'ordre d'accomplir leurs missions sans danger.
Dans le même contexte, l'assistante spéciale du secrétaire à la Défense "Bryn Oulacott MacDonald" a précisé que le coût estimé du déploiement des forces à Los Angeles s'élevait à environ 134 millions de dollars, incluant des aspects logistiques tels que l'hébergement, la nourriture et le transport.
Ces développements témoignent d'une escalade sans précédent dans la gestion de la question de l'immigration aux États-Unis, au milieu d'appels internes et externes à revoir les procédures et à apaiser les réponses sécuritaires.
Face à la persistance des tensions, Karen Bass cherche à faire entendre la voix de Los Angeles au président Trump, dont les politiques actuelles en matière d'immigration sont au cœur de la crise qui secoue les rues américaines.